Nous étions à la fin de mai 2015. Je venais de commencer ma retraite. Avec deux amis également retraités, Jean et Louise, nous décidons d’emprunter la route du P’tit Train du Nord afin de nous rendre un peu après Mont-Laurier. Ce n’était pas tout. Il fallait revenir par la suite. En tout, pas loin de 400 km ont été parcourus petit à petit, sans empressement, mais avec constance. Le voyage a débuté le dimanche midi et il s’est terminé le vendredi.
S’encourager mutuellement
À l’époque, je n’étais qu’un dilettante du vélo. J’ai toujours aimé me promener sur des sentiers pavés ou de gravier. Toutefois, effectuer plus de 70 km par jour ne correspondait pas à mes parcours habituels. Avec Jean, un professeur d’éducation physique à la retraite comme leader et motivateur, la route a semblé moins ardue et les faux plats moins difficiles à gravir. Louise est de mon calibre. On s’encourageait mutuellement.
Bonne entente amicale
Ce voyage a marqué mon début de retraite. Comme nous avions déjà réservé nos hébergements qui étaient, sauf exception, situés à quelques mètres de la piste cyclable, nous n’avions donc pas à rouler davantage lorsque nous arrivions à notre gîte en fin d’après-midi. L’amitié est un fort sentiment. Je me considère chanceux d’avoir eu Jean et Louise à mes côtés durant ce périple. Les paysages étaient majestueux. La nature nous offrait ses plus beaux atours pendant que nous roulions l’un derrière l’autre.
Un sport à notre portée
En demeurant à Saint-Hippolyte, nous ne sommes qu’à quelques jets de pierre da la piste cyclable du P’tit Train du Nord. Que nous nous rendions vers Saint-Jérôme ou vers Saint-Faustin, des heures de plaisir sont à notre portée. En terminant, voici un extrait du poème que j’ai rédigé pendant notre voyage. En souhaitant qu’il vous donne le goût de sortir votre vélo :
Et j’ai senti
L’effort qui porte fruit
La fierté d’une distance accomplie
Combien la vie peut être paradis
Lorsqu’entouré de nature, de ses amis.
Avec constance et diligence
Je roule en avançant progressivement
Avec les pentes et les descentes
Je deviens le paysage qui s’ouvre devant.
Extrait du poème Saison neuve écrit le 27 mai 2015.