Une séance de dédicace du livre Saint-Hippolyte : sur les chemins du son histoire par son auteur l’historien Antoine Michel LeDoux a eu lieu le samedi 10 juillet à la bibliothèque. Plus de 30 personnes ont ainsi profité de l’occasion pour immortaliser ce moment, en faisant dédicacer cet excellent livre de leur histoire et en rencontrant son auteur. Ce recueil présente des histoires de vie. On y retrouve des confidences colligées par l’auteur, nombreuses et riches de vécu qui témoignent de la transformation du territoire. Cette confiance accordée à l’historien pour faire le récit de l’histoire du village démontre leur intérêt et leur appartenance.
Quête d’une vie
Antoine Michel LeDoux a commencé à amasser bénévolement des témoignages à caractères historiques et peaufiner ces informations il y a plus de 50 ans. Dans sa quête, il a noté des récits passionnants sur les liens entre le territoire, l’histoire et la géographie. Pour lui, ces éléments, qui peuvent sembler disparates à certains, sont intimement liés. Les récits de vie, les mœurs et les coutumes sont imbriqués et inséparables les unes dans les autres. En tant que professeur d’histoire universitaire, il aime rappeler ce que Bossuet soulignait : « Qui sait le passé peut conjecturer l’avenir ». Saint-Hippolyte possède une belle et riche histoire, gardons-la vivante.
Livre souvenir du 150e
Regorgeant de récits, d’anecdotes et d’illustrations, ce livre est un legs que la Municipalité de Saint-Hippolyte souhaitait offrir à ses citoyens et à tous les amateurs d’histoire, à l’occasion de son 150e anniversaire. Un passionnant ouvrage à découvrir. En vente exclusivement au comptoir de la bibliothèque municipale.
LEGSentier/Saint-Hippolyte
LEGSentier/Saint-Hippolyte a pour but de faire connaitre ces legs. Donner plus de place aux citoyens qui ont raconté leur Histoire si proche!, leur quotidien, leurs accomplissements pour ainsi garder vivante le mémoire communautaire. Ce projet vise à ne pas oublier l’immense labeur et les réalisations des premiers habitants. Vivant en autarcie d’une agriculture de substance, produisant la nourriture pour leur famille et vendant le surplus. Ces pionniers se sont harnachés à la vie sur des terres de roche pour les défricher. Par la suite, le développement du tourisme a transformé leur façon de vivre. Les hôteliers, restaurateurs, bâtisseurs, artisans et pourvoyeurs de produits et services ont répondu aux attentes des Montréalais, surtout anglophones, qui aimaient venir se reposer l’été sur le bord d’un lac. On peut visionner une courte vidéo explicative sur le site du journal Le Sentier.