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Un nouveau toit, espoir pour sauver ce lieu patrimonial important

Église paroissiale de Saint-Hippolyte

Un nouveau toit, espoir pour sauver ce lieu patrimonial important

« Enfin, demandes et prières ont été écoutées! », annonce avec joie Yolande Cadieux, nouvellement élue à la présidence du Conseil de la fabrique de Saint-Hippolyte. « Nous désespérions d’entreprendre cette réparation majeure, cet automne, sans un appui financier assuré. »

 

La décision a été prise à la mi-juillet, mais la lettre de la bonne nouvelle n’est arrivée que le lendemain de la réunion des membres du Conseil, le 4 août dernier. Lors de cette rencontre, ces derniers avaient tout de même pris la décision d’aller de l’avant, devant l’urgence d’agir avant les pluies et les basses températures des saisons froides. La demande était présentée depuis près de deux ans au Conseil du Patrimoine religieux, organisme attaché au ministère provincial de la Culture et une réponse positive tardait à venir. Le ralentissement des activités gouvernementales étant lié à la situation de la COVID-19.

 

Bon coup d’pouce!

« Les argents à recevoir ne couvrent pas tout l’investissement nécessaire », fait remarquer Yolande Cadieux. Selon l’estimation du coût des réparations minimums et nécessaires, il ne représente que 70 %. Cette situation est habituelle pour les projets de rénovations. Les ministères considèrent qu’une part des revenus doit venir de l’organisme donc, de la population concernée. Pour Yolande Cadieux et son équipe, cela représente donc un défi de rechercher d’autres sources de financement que les revenus habituels soient : le paiement de la dîme annuelle des paroissiens, les frais de renouvellement d’entretien des concessions au cimetière et les services offerts pour les célébrations religieuses, mariages, funérailles et autres.

Besoin de l’appui de toute la population

« Il reste beaucoup de travail et d’efforts à réaliser pour mener à bons termes cet immense chantier, affirme avec confiance Yolande Cadieux. Dans une vie passée de travail, j’ai mené à bon port de grands projets auprès de mes employeurs. Je suis confiante qu’avec l’équipe bénévole des membres de la Fabrique, où chacun assume des rôles importants et avec l’aide de la population, pas seulement des paroissiens, nous recueillerons les argents nécessaires pour nous rendre jusqu’au bout! » Pour le moment, des projets sont sur la table : le tirage annuel sous le thème Mon église, j’y tiens! qui est en place depuis quelques années et dont le tiers des billets est déjà vendu. Également une campagne de financement présidée par le maire Bruno Laroche et des conférences mensuelles                                                                                                animées par Antoine-Michel LeDoux, historien.

 

Inquiétudes de fermeture

« Vous savez, la paroisse n’est pas riche! », souligne madame Cadieux, elle qui comme présidente veille maintenant à assurer la survie et si possible la pérennité de la paroisse, en tant que bâtiments et services. Des paroissiens se sont inquiétés de la fermeture de l’église, après la lecture d’un article dans la publication du mois dernier du Sentier dont le titre provocateur, mais bien choisi selon elle, était : Une paroisse à bout de souffle financier. «  Oui, le diocèse et nous-mêmes comme conseil de la Fabrique, nous estimons que nous pouvons poursuivre, pour le moment, les activités pastorales, mais, il faut rester conscient qu’il en faudrait de peu pour que nous soyons obligés, nous aussi, d’entrevoir le pire! Partout les coûts augmentent, mais, malheureusement pour nous, nos revenus baissent. »

 

Fréquentations sécuritaires lors des célébrations

« Aucune des personnes qui ont recommencé à participer à la célébration dominicale depuis le mois de juillet n’a été malade », lance avec fierté et soulagement madame Cadieux. « Nous prenons toutes les précautions nécessaires : le nombre étant limité, les gens réservent en appelant au presbytère. Ainsi, nous avons les coordonnées de chaque participant et, si par malheur, quelqu’un se déclarait malade, par la suite, rapidement nous pourrions communiquer avec tous les autres. Dans l’église, les places sont indiquées et respectent les normes de distanciation demandées. Dès l’arrivée, deux personnes à l’accueil s’assurent de l’état de santé de tous et font respecter les normes sanitaires. Tout se déroule bien et personne ne se sent mal à l’aise de continuer à fréquenter leur église d’une façon sécuritaire. Au contraire, nous les sentons heureux de le faire sachant qu’ils vivent ce moment, en sécurité. »

 

Reprises des célébrations

Ainsi, avec ces mesures et le fait que personne n’ait été infecté, les messes en semaine reprennent, soit dès le jeudi 3 septembre à 9 h 30 et le lundi 14 septembre à 16 h 30. Il en est de même pour la rencontre mensuelle de prière le 14 septembre à 19 h et la rencontre pastorale le dimanche 20 septembre après la messe.