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Un Hippolytois est le 16e meilleur Ironman au monde chez les 65 à 69 ans


Avec un temps de 13 heures, 27 minutes et 27 secondes, l’Hippolytois Raymond Lévesque a  complété le Championnat du monde Ironman, le 14 octobre, à Kailua-Kona, Hawaï.

L’épreuve, qui réunit dans l’archipel américain le summum des triathlètes au monde, impose de parcourir 3,82 km de nage, 180,2 km de vélo et 42,2 km de course en moins de 17 heures.

Nager dans l’océan  

La natation s’est effectuée dans les temps prévus par IronRay, en 1 h 32 et 40 secondes,  dans un contexte très favorable, marqué par l’absence de vagues. Le défi de cette section de la compétition  demeure le spectaculaire départ avec plus de 2 000 athlètes qui s’élancent en même temps. Une masse d’individus s’avance ainsi dans l’océan Pacifique avec le but ultime de se démarquer.

 

 

Pédaler à flanc de volcan 

Au vélo, les performances de l’Hippolytois ont surpris tout le monde, lui qui a complété le  parcours en 6 heures 5 minutes et 2 secondes. Les conditions étaient pourtant difficiles, parce l’absence de  vent rendait l’humidité accablante et la chaleur intenable. Ce fut effectivement l’une des journées les plus  chaudes sur l’île, la température frôlant les quarante degrés. Lévesque a dépassé la plupart de ses  adversaires dans cette partie de la discipline.

 

 

Courir à haute température   

À la course à pied, la chaleur intrinsèque au circuit dans un champ de lave volcanique, le  vent inexistant et des inconforts gastriques ont perturbé les estimations de temps initiaux, Lévesque  complétant cette section en 5 heures, 41 minutes et 3 secondes. L’athlète de 65 ans a puisé le courage pour  terminer ce périple dans son expérience de triathlète et dans son désir d’honorer la présence de ses proches  à la compétition.

 

Les championnats du monde Ironman ont lieu depuis déjà 36 ans, afin de concrétiser, année après année, l’expression selon laquelle « tout est possible », parce que le parcours de cette île est clairement le triathlon le plus difficile de la planète.

Texte: Carine Tremblay et Marie Lévesque