Trois sœurs hippolytoises dans Casse-Noisette

Anouk, Zalaé et Flavie Gareau seront de la distribution du spectacle Casse-Noisette qui sera présenté au théâtre Gilles Vigneault les 28 et 29 décembre.

 

En 2018, le Ballet Ouest Montréal s’associait au Conservatoire des arts de la scène des Laurentides pour présenter la production Casse-Noisette à Saint-Jérôme. Plusieurs rôles de danseuses/danseurs pour enfants, adolescents et adultes étaient confiés à des figurants de la région. Une façon de faire rayonner les talents d’ici et de donner à des jeunes l’opportunité de travailler avec des professionnels. Ce fut un très grand succès. Cette année, la production réunira sur scène plus de 80 enfants et 40 membres du corps de ballet pour offrir de nouveau au public cet indémodable spectacle du temps des Fêtes.

 

Anouk à la fête

Anouk Gareau a 13 ans. Elle sera sur scène près de vingt minutes incarnant le rôle d’une enfant, à la grande fête du réveillon de Noël. C’est à ce moment que Clara, le personnage principal, reçoit le fameux casse-noisette. Anouk en est à sa troisième participation à ce ballet. En 2016, elle jouait au Théâtre Hector-Charland à Joliette, où habitait alors la famille. L’an dernier, elle était du premier Casse-Noisette en sol jérômien.

 

Anouk, qui fait de la danse depuis de nombreuses années, pratique le ballet, la danse contemporaine et la danse création. Elle aborde sa deuxième année de secondaire en danse-études à la polyvalente de Saint-Jérôme. Un programme sport-études exigeant, chapeauté par APEXX Équipes sportives. Les étudiants du cycle général bénéficient de quatre périodes de cours par jour. Anouk doit assimiler la même matière scolaire en trois périodes. S’y ajoutent des séances d’entraînement de deux heures et demie tous les matins.

 

Zalaé, la souris-soldat

 

Zalaé, 10 ans, fréquente l’école des Hauteurs. Elle en est à sa première année de ballet au Conservatoire des arts de la scène de Laurentides. Peu expérimentée en danse, elle a obtenu un rôle moins technique, mais qui requiert de la présence sur scène. Une distribution idéale pour elle, car elle est très expressive. Zalaé interprétera une souris. Plus précisément, elle personnifiera l’un des soldats du Roi des souris qui mènera une bataille rangée contre l’armée de Casse-Noisette.

 

 

 

 

 

 

Flavie, la mini Fée Dragée

 

Flavie a 7 ans. Elle jouera le rôle d’une mini Fée Dragée. C’est dans la deuxième partie du spectacle qu’on verra Clara et son prince se rendre au Royaume des friandises où ils seront accueillis par la Fée Dragée et sa suite de mini fées. Flavie va aussi à l’école des Hauteurs. Elle suit des cours de ballet et de jazz au Conservatoire depuis deux ans.

 

 

 

 

 

 

Auditions

Anouk souhaitait vivre l’expérience Casse-Noisette encore cette année. Effet d’émulation ? Ses deux petites sœurs, qui l’avaient vue monter deux fois sur scène, ont voulu tenter leur chance et se sont aussi présentées aux auditions. Elles ont été choisies. Pour les parents, Julie Raymond et Bruno Gareau, cela signifie encore plus d’allers-retours Saint-Hippolyte -Saint-Jérôme dans les mois à venir. Des pratiques se tiendront quasiment toutes les fins de semaine à l’Académie Lafontaine. Chacune des filles aura son propre horaire de répétition pour le spectacle. Pas de concordance de temps. Papa et maman endosseront avec le sourire le rôle de chauffeur de taxi. Ils sont fiers de leurs filles.

 

Une affaire de famille

On dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Julie Raymond a aussi fait de la danse lorsqu’elle était jeune. Elle a même financé ses études en travaillant comme prof de danse. Aujourd’hui enseignante au primaire, elle fait danser ses petits élèves pour développer leur motricité. Bruno Gareau est professeur au département d’arts visuels du cégep de Saint-Jérôme. Julie et Bruno ont toujours encouragé leurs filles à élargir leurs horizons en explorant différents univers artistiques. Outre la danse, il y a eu le théâtre, le cirque, etc. Tous les membres de la famille pratiquent aussi des activités de plein air. Ils se disent comblés depuis leur installation à Saint-Hippolyte il y a deux ans : la nature est à leur porte.