Comment préserver un précieux héritage ?
La rencontre a eu lieu le 26 no vembre, à la salle polyvalente de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) à Saint-Jérôme. Les animateurs de la soirée, Normand Robert et Manon Lefebvre ont présenté le dérou lement de la soirée. L’idée était de s’attarder à l’importance de se souvenir de Jacques Grand’Maison, décédé en novembre 2016.
Trois ans plus tard, une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour venir en apprendre davantage ou célébrer la mémoire d’un grand Jérômien. La première personne invitée à prendre la parole fut Sylvie DeGrosbois, vice-rectrice de l’UQO. Elle a pris soin de parler du legs, du précieux héritage de cet homme empreint d’humanité.
Quatre témoins
Par la suite, à tour de rôle, quatre témoins qui ont bien connu Jacques Grand’Maison, se sont adressés à l’auditoire. Jean-Marc Gauthier, collègue au diocèse de Saint- Jérôme et à l’Université de Montréal; Paul-André Boucher, qui fut président-directeur général de Tricofil; Manon Lefebvre, directrice générale du Rocher et Loyola Leroux, philosophe, blogueur et planteur d’arbres. Des mem bres de la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord étaient sur place, cette dernière étant détentrice des archives de Jacques Grand’Maison pendant 50 ans.
Extraits entendus
Voici des extraits de ce qui s’est dit durant la soirée. Des paroles. Des bijoux d’espoir.
« Jacques Grand’Maison croyait en Dieu comme on a confiance en la vie. Il croyait en Dieu tout en croyant en l’être humain. C’était un homme à l’espérance têtue qui ne baissait jamais les bras ».
« Il était un véritable architecte des relations humaines. Il était un homme à l’écoute et fidèle à son peuple, à son entourage ».
« Il m’a fait croire en moi, à l’autre et au Tout-Autre. C’est un prophète du temps présent. C’était un amoureux de la vie. Ce soir, on lui rend justice ».
« Il critiquait la hiérarchie catholique. Il croyait en l’importance de l’histoire. Il a écrit plus de 50 livres. Son style d’écriture est compliqué, mais profond ».
Test de connaissances
Avant la pause, Loyola Leroux avait préparé un questionnaire de 25 questions sur la vie et l’oeuvre de Jacques Grand’Maison. C’était intéressant de répondre à ce test et impressionnant de voir tout ce que cet homme a accompli.
Filmé avant sa mort
Ensuite vint la projection d’un film d’une durée de 10 minutes enregistré en 2016, six mois avant sa mort. Malgré la maladie qui l’accable, Jacques Grand’Maison est toujours là à émettre ses idées, à les défendre avec fougue et vigueur, l’oeil allumé. Ce film est une pièce d’anthologie. Il a été produit par la compagnie Ferrisson. Le titre est Jacques Grand’maison, théologien et sociologue, 2019.
La parole aux participants
La soirée s’est terminée en donnant la parole aux participants de la soirée. Certains ont tenu à saluer la mise sur pied de cette rencontre qui découle d’une initiative citoyenne. Parmi la dizaine de personnes qui ont parlé, une collaboratrice du Sentier, Pierrette Anne Boucher, a lu quelques citations de Jacques emplies d’espérance et qui donnent de l’élan à nos vies. Une question qui nous était posée avant de clore la soirée fut « qu’est-ce qu’on peut maintenant faire pour donner suite à cette soirée ? » Les animateurs ainsi que leurs collaborateurs ont pris en note les remarques des participants et ont mis par écrit leurs coordonnées. Espérons que les adeptes de Jacques Grand’Maison auront la chance de se revoir sous peu.