La société des francs-maçons est la société secrète la plus connue. Certains auteurs vont chercher les ancêtres des francs-maçons parmi les ouvriers du temple de Salomon ou croient qu’on pourrait retracer l’origine de la franc-maçonnerie à l’ordre fameux des Templiers. Si l’on n’en connaît pas au juste la genèse, l’ordre, tel qu’il existe encore de nos jours, date des années 1600 environ. Les maçons du Royaume-Uni commencent à se réunir et à régler leur métier. On grade les ouvriers, apprentis, compagnons, maîtres. D’une ville à l’autre, les groupes instaurent des loges et c’est le 24 juin 1717 que quatre loges à Londres se rassemblent et forment une Grande Loge.
Symboles et initiation
On pense généralement que la franc-maçonnerie fut introduite en Nouvelle-France par des officiers de l’armée française au milieu du XVIIIe siècle. Mais ce sont des Britanniques qui développèrent cette société philosophique et initiatique secrète, qui prône charité, vérité, liberté et espérance. Cette société conserve, encore aujourd’hui, son caractère mystique, accompagné d’un certain nombre de symboles, d’allégories, de rites d’initiation, etc. On lui prête avoir une influence prépondérante sur les affaires publiques, mais elle se décrit comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique ».
Fraternité et bienfaisance
Vers les années 1850 et au tournant du siècle, on voit naître, surtout aux États-Unis, des associations, des ordres ou des clubs de fraternité et de bienfaisance qui font la promotion d’idéaux élevés d’entraide sociale. Presque toutes ont des « chapitres » ou des « conseils » établis au Canada et un peu partout dans le monde. Qu’on soit un simple membre ou qu’on porte le titre de Maître Royal, Illustre Grand Prêtre ou Chevalier Rose-Croix, un but est commun : faire une différence dans sa communauté et fournir une aide morale et matérielle aux plus démunis. Des groupes exigent d’adhérer à une religion spécifique, quand d’autres sont plus ouverts. Certains n’intronisent que des hommes, tandis que d’autres acceptent que les femmes soient participantes actives sans toutefois être membres à part entière. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui pour plusieurs associations qui ont modifié leurs règles d’adhésion. Chaque organisation possède emblème, logo, maxime ou crédo qui lui est propre, ainsi que des parures ostentatoires, couvre-chef, vêtement d’apparat et même, pour certain, épée et fourreau.
L’influence des francs-maçons
Parmi ces regroupements sociaux, on retrouve les Clubs Rotary, Lions et Optimiste. Moins connus, l’Ordre du Pourpre Royal et l’Ordre de l’Étoile Orientale. Paramaçonnique, les Shriners ont concentré leur mission aux hôpitaux et aux enfants malades. Les Chevaliers de Colomb sont établis chez nous depuis 1897 et leur présence s’est fait sentir partout où ils pouvaient aider. Pour toutes ces associations, l’objectif premier était de servir leur communauté et ils ont prouvé à des millions d’occasions que l’union fait la force. Catastrophes naturelles, feux, accidents ou épidémies, l’une ou l’autre, et parfois de concert, était sur le terrain et organisait soins, nourriture, abri.
Tous pour la communauté
Dans leurs communautés, depuis plus d’un siècle, ils ont construits, routes, chapelles, écoles de rang, salles de rencontres, terrain de jeux, piscines, arénas, patinoires, ils ont aménagé jardins, parcs et sentiers pédestres, plantés des arbres, ils ont procuré camionnettes et fauteuils roulants, livré des repas à des personnes âgées, ils ont octroyé des bourses d’études, subventionné des bibliothèques, financé des projets de beaux-arts, organisé des activités sportives et culturelles et j’en passe. Pour amasser des fonds, ils ont organisé des bingos, tombola, tirages, concours de toutes sortes, des spectacles, des cirques, des marchés aux puces, des ventes aux enchères, de débarras, de décorations de Noël, des expositions d’articles artisanaux, tricots, pâtisseries maison, livres de recettes… Et tout ça bénévolement!
Le temple maçonnique de Montréal (Montreal Masonic Memorial Temple) est le principal lieu de rassemblement des maçons montréalais de la Grande Loge du Québec. Ce temple maçonnique, inauguré en 1930, est situé au 1850 rue Sherbrooke ouest. Il a été conçu par l’architecte John Smith Archibald dans le style Beaux-Arts. Ce bâtiment est classé au répertoire du patrimoine culturel du Québec
Source : Wikipédia