Il faut se rendre à l’évidence : nous vivons actuellement une révolution dans le vrai sens du terme. Effectivement, selon le bon vieux Larousse, une révolution veut dire « un changement brusque d’ordre économique, moral, culturel qui se produit dans une société ». Alors, c’est bien cela que nous vivons actuellement.
Bouleversements technologiques
Avec l’avènement de l’Internet, l’effervescence des téléphones dits intelligents et l’introduction d’algorithmes et de logiciels de plus en plus perfectionnés, exigeant un certain degré minimum d’adaptation, nos repères changent, nos habitudes de vie sont bouleversées, nos us et coutumes et même certaines traditions deviennent anachroniques, obsolètes, caduques, dépassés, démodés, vieillots, désuets.
Nos sociétés ont déjà fait face à de nombreuses révolutions, souvent violentes comme la Révolution française ou celle des russes de 1917, mais parfois, plus ou moins mouvementées, comme la Révolution tranquille québécoise, la révolution des œillets du Portugal, le siècle des Lumières, l’électrification en milieu rural. Tous ces événements ont engendré une différence viscérale et notable créant un « avant » et un « après » clairement défini.
Présentement, nous sommes pleinement dans l’ère de la révolution numérique. Quotidiennement, nous sommes confrontés aux développements technologiques qui nous bousculent, exigeant une mise à jour constante de nos notions et notre érudition, par exemple, les imprimantes à trois dimensions, les écrans flexibles, les différentes versions des logiciels. Chaque mise à jour demande un reconditionnement et une réévaluation de notre savoir-faire et de nos connaissances. Ce que les entreprises nous proposent pour l’avenir dans ce secteur dépasse déjà notre entendement comme l’impact de l’introduction de puces électroniques dans notre corps pour détecter des maladies. On se doit d’espérer que tous ces changements sont pour le mieux : « l’optimisme est la foi des révolutions », a dit Jacques Bainville.
Comment réagir ?
Voilà pour le constat. Mais comment devons-nous réagir à ce maelström, à cette tempête de changements, à ce tsunami de bouleversements, à ce typhon de mutations, à cette tornade de métamorphoses, à cette tempête de modifications ?« Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir », nous a dit François Mitterrand.
Premièrement : Il faut s’attendre à être bousculé, chaviré et étonné de façon constante par les inventions nouvellement révélées. Cela fait maintenant partie intégrante de notre quotidien. Nous devons rester ouverts.
Deuxièmement : On se doit d’être continuellement poussés pour apprendre des nouveaux éléments face aux changements perpétuels: « rien n’est permanent sinon le changement », nous a pourtant dit Héraclite, il y a de cela des milliers d’années. Vous voulez lire La Presse de Montréal : la seule façon est la version électronique. Il faut tenter de suivre la vague, car on ne peut pas se permettre de prendre du retard et essayer, plus tard, de rattraper les ajustements qui n’arrêtent pas d’être initiés.
Troisièmement : Il faut cesser d’anticiper une stabilité et une constance, car « un changement en attire un autre », a énoncé Machiavel il y a plus de 500 ans. Nous ne pouvons pas arrêter le progrès: il est là pour rester et, nous l’espérons, nous faire évoluer.
Quatrièmement : Être émerveillé par les développements technologiques est un sentiment plus qu’intéressant. Imaginer qu’une personne ou un groupe d’individus ait pu penser et inventer de tels produits ou concepts dépasse notre compréhension. Une colonie d’êtres humains sur la Lune ou sur Mars ? Pourquoi pas ?
Réf : eveno