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Parler de l’environnement, c’est bien. Agir, c’est encore mieux!

Les gens sont de plus en plus conscients des enjeux reliés à l’environnement. L’extinction des espèces nous interpelle, les changements climatiques nous affectent, les feux de forêt de l’Amazonie nous choquent. En parler autour de soi fait en sorte de ne pas ignorer la situation, et suscite des prises de conscience importantes. C’est la première étape vers le changement.

 

Toutefois, cela fait plus de 70 ans qu’on s’exprime sur le sujet. En effet, c’est après la Seconde Guerre mondiale que les enjeux liés à l’environnement ont commencé à inquiéter les humains pour qui la survie était devenue une préoccupation essentielle.1 Depuis, plusieurs groupes ont vu le jour, notamment l’organisation internationale Greenpeace, qui invite les gens à agir ensemble, dans leur vie quotidienne et dans leur communauté, pour contribuer à faire évoluer les choses.

 

En tant qu’individus, nous sommes plusieurs à mettre la main à la pâte : recyclage, compostage, zéro déchet, réduction de la consommation d’eau et d’énergie, utilisation du covoiturage et du transport en commun… Mais pendant ce temps, que font nos gouvernements et les grandes entreprises ? Ils continuent de faire de l’argent sur le dos de l’environnement, dépensent d’énormes sommes en publicité, réunions et congrès de toutes sortes. Ils annoncent des réformes qui ne voient jamais le jour, et perdurent dans leurs pratiques sans prendre la responsabilité de leurs gestes ni des impacts de leurs actions.

 

La lutte aux changements climatiques… quelle lutte ?

Avec tout ce qui se trame, dont l’aide fédérale sous forme de subventions et de déductions fiscales aux sociétés pétrolières, il est normal de perdre confiance. Même si, en ce qui concerne les chiffres, cette aide n’est pas considérée comme très élevée, il n’en demeure pas moins que financer une industrie qui cause des répercussions environnementales majeures est loin d’être acceptable.2 On est alors en droit de se demander où est cette fameuse lutte aux changements climatiques. Les gouvernements font semblant; que font-ils en matière d’actions concrètes ?

 

Est-ce que nos enfants réalisent leur impact ?

Qu’est-ce qui est le plus important pour plusieurs d’entre nous, y compris nos enfants ? Un arbre qui pousse dans la cour ou leur téléphone intelligent dernier cri ? Malheureusement, c’est la technologie qui l’emporte trop souvent. Pourtant, l’arbre fournit de l’ombre, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, pour un meilleur confort et une économie d’énergie. Il constitue un refuge pour les petits animaux. Il apporte également de l’oxygène et absorbe les polluants, comme le CO2, ce qui contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. En choisissant le téléphone, cet arbre, si utile à notre survie, risque de disparaître, avec la forêt qui l’entoure. Parce qu’en les remplaçant trop souvent (dans 88 % des cas, ils sont encore très fonctionnels) et en évitant de les récupérer, les cellulaires impliquent bien des dommages à l’environnement… En moyenne, les téléphones de nouvelle génération sont fabriqués avec une cinquantaine de métaux et d’alliages qui sont difficiles à recycler. De plus, extraire ces minéraux pollue énormément et cause même des conflits politiques dans certains pays.1

 

Que peut-on faire ?

Commencer dès aujourd’hui à faire un pas vers une meilleure utilisation de nos ressources naturelles. Vous faites déjà des actions concrètes pour l’environnement ? Excellent, gardez le cap! Et voyez si vous pouvez ajouter un ou deux gestes supplémentaires pour aller encore plus loin. Des exemples :

  • Continuer de faire notre part individuellement en réduisant nos déchets à la source, en recyclant et en participant au compostage.
  • En parler autour de nous, à nos voisins, collègues et amis. Leur expliquer nos nouvelles façons de faire, ce qui peut les inspirer et les inciter à faire de même.
  • Aller faire des courses avec un proche, pour lui montrer nos choix zéro déchet.
  • Magasiner dans des boutiques en vrac pour prévenir le suremballage.
  • Avant de nous procurer un téléphone plus récent, nous assurer que c’est un réel besoin et vérifier qu’il est possible de changer certaines pièces, comme la pile, pour éviter qu’il soit inutilisable lorsque celle-ci est en fin de vie. Acheter un téléphone d’occasion ou le louer.
  • Vendre ou rapporter notre ancien cellulaire pour qu’il soit recyclé. Plusieurs magasins en font la collecte, dont Bureau en gros.
  • Soutenir des organismes comme Greenpeace, la Fédération canadienne de la faune et Nature Québec.
  • Nous informer sur les diverses actions entreprises par ces organismes.
  • Trouver des endroits pour faire du bénévolat en lien avec l’environnement.
  • Manger de façon écoresponsable.
  • Écrire aux compagnies qui utilisent des pratiques qui nuisent aux milieux naturels et leur proposer des solutions.
  • Exprimer nos suggestions et nos opinions au député de notre circonscription.

Vous avez d’autres idées ? Écrivez-moi à :  mruel@journallesentier.ca.  Ensemble, nous pouvons faire une différence !

  1. https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-grandes-idees-du-20e-siecle/segments/entrevue/139787/ecologie-environnement-planete-terre-crise-climatique-pollution-normand-baillargeon-jean-lemire-aurelie-lanctot-stephane-castonguay
  2. https://www.lapresse.ca/affaires/2019-10-15/la-politique-et-les-subventions-aux-petrolieres