Séjournant chez mon cousin Stéphane Pilon à Melocheville, sur la terre ancestrale et la plus belle ferme du Québec située sur le bord du majestueux fleuve Saint-Laurent, avec une vue splendide sur les rapides du plus beau village du Québec, Pointe-des-Cascades, mon village natal – permettez-moi d’être un peu chauvin – il m’a servi un déjeuner bio d’œufs et de lard épais, préparé dans une poêle en fonte, comme celle utilisée par nos ancêtres, depuis l’âge du Fer (1200 av. J.-C. à 100 apr. J.-C.).
Il m’a fait réfléchir, de bonne heure le matin, en me posant cette question : « Où va le téflon des vieilles poêles usées? » Je me suis rappelé que depuis 40 ans, nous utilisons des poêles en téflon à la maison, comme le recommandent les multiples annonces mensuelles des grandes chaines, et qu’après trois ou quatre années, je les envoie au recyclage d’aluminium. J’ai donc ressorti du fond d’un tiroir ma vieille poêle de fonte. Elle était un peu rouillée. J’ai utilisé du bicarbonate de soude et une laine d’acier pour lui donner un second souffle. Je l’ai rincée pour ensuite la badigeonner d’huile et la chauffer au four. (voir sur le net : culottage)
Comment réduire votre empreinte écologique, un geste à la fois
Je l’utilise depuis plus d’une année. Pour la laver, je la laisse tremper et je nettoie à l’eau chaude, simplement, sans savon ni machine. Elle est toujours en parfait état. Je pense l’inclure dans mon testament! Alors, cher lecteur, comment répondez-vous à cette question : Laquelle choisir? Téflon et aluminium qui s’usent vs fonte éternelle? Hyperconsommation ou réutilisation? En plus, avouez que pour vous défendre contre les voleurs, la fonte c’est plus efficace!