• Accueil
  • >
  • Article
  • >
  • Notre nouveau conseil municipal, portrait de Sonia Tremblay

Notre nouveau conseil municipal, portrait de Sonia Tremblay

Sonia Tremblay s’est installée à Saint-Hippolyte en 2014 pour la tranquillité, la nature et l’espace. Elle est conseillère municipale depuis novembre 2021. Elle représente le secteur 3 qui s’étend du chemin des Hauteurs au lac Écho/des Quatorze-Iles. Elle est responsable du dossier de l’environnement.

Parcours professionnel

Détentrice d’un baccalauréat en administration, option marketing, Sonia Tremblay a travaillé durant trente ans comme courtier d’assurance de dommages, ligne personnelle et commerciale, et ce, pour divers bureaux de courtage. Après avoir été parent à la maison, elle a travaillé à temps partiel dans deux pépinières et dans un salon de toilettage pour les animaux de compagnie.

 

Engagement bénévole

Sonia Tremblay est bénévole dans les écoles depuis 2006. Elle a participé à des conseils d’établissement et des comités de parents. Elle a aussi donné des coups de main ponctuels à la demande d’écoles. À Saint-Hippolyte, elle a été présidente du Conseil d’établissement de l’école des Hauteurs. Quand sa fille a commencé le secondaire, elle est devenue parent membre du Comité d’établissement de l’école secondaire des Hauts-Sommets. Elle est aussi au Comité de parents du CSSRDN (Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord).

 

Elle a tenu, pendant un temps, la chronique municipale dans le journal Le Sentier. Elle a aussi prêté main-forte à la municipalité lors de la tenue de certains événements, comme le Pic Nic en musique.

 

Intérêt pour la politique municipale

À travers son bénévolat, Sonia s’est rendu compte de son attirance pour la vie municipale. Elle désirait apprendre et comprendre, autant les rouages administratifs que le fonctionnement du volet décisionnel et politique. Elle s’est présentée comme conseillère avec un objectif bien précis : préserver et améliorer la biodiversité à Saint-Hippolyte. Elle ne regrette pas sa décision. « Je me sens à ma place. Je suis très sociable, dynamique et débrouillarde. Mes talents de communicatrice, tant à l’oral qu’à l’écrit, me sont très utiles. »

 

Le Comité consultatif en environnement (CCE)

Actuellement, la conseillère s’investit dans le redémarrage du CCE. Le comité avait été mis sur pause en début d’année, mais il va redémarrer au printemps. La mission du CCE a été revue, car depuis la fondation du CCE en 2009, la réglementation en environnement a beaucoup changé, aussi bien au provincial qu’au fédéral. Le recrutement des membres citoyens du CCE est en cours. « On désire mobiliser des citoyens qui ont des expertises et des expériences diversifiées et complémentaires, indique Sonia, parce que l’environnement touche vraiment à tout. »

 

Des enjeux de biodiversité

« On va tenir compte des principes de développement durable et de protection de la biodiversité. On veut encadrer le développement autant que possible, insiste Sonia, mais on ne peut pas le réglementer. On ne peut pas arrêter les projets acceptés avant 2018 : des projets en cours comme le projet Bissonnette, le projet du lac aux Rats, Pure Nature. Il est impossible, dans l’état actuel des choses, de s’assurer que la réglementation existante soit respectée. Le territoire est grand. La municipalité ne compte pas beaucoup d’employés. On ne peut pas faire systématiquement le tour des projets. Mais nous travaillons avec les entrepreneurs pour conserver plus d’espace vert. » Pour remédier à cette situation, un poste d’inspecteur à temps plein a été créé. Reste à le pourvoir. L’inspecteur sera chargé de faire l’inspection des terrains,                                                       l’inspection des bâtiments et l’inspection des installations septiques.

 

Sonia indique que certains autres outils sont à la disposition du conseil municipal : la résolution sur les bandes riveraines et celles sur les zones de ruissellement; la nouvelle résolution sur l’eau qui exige d’un entrepreneur qu’il s’assure de la présence et de la qualité de l’eau à chaque parcelle de terrain loti qui sera bâti.

 

Responsable de l’environnement

« Je veux partager l’information, sensibiliser les gens, leur donner le goût de prendre soin de l’environnement. Je veux leur faire connaître notre milieu naturel pour qu’ils se rendent compte que certains gestes, comme couper les arbres ou souiller l’eau, ne sont pas sans conséquence. Je veux leur offrir des options », affirme la responsable de l’environnement. Dans cet ordre d’esprit, elle parle d’un ou deux sujets environnementaux au cours des assemblées municipales. Sa présentation de mars portait sur les avantages liés à la présence des castors.

 

Pour bien endosser son rôle, et parce que la protection de l’environnement va de pair avec le développement du territoire, Sonia a lu toute la réglementation sur l’urbanisme et a posé de nombreuses questions. « Si je comprends comment les choses fonctionnent en urbanisme comme dans les autres services, je peux, après, arriver avec des suggestions qui tiennent compte de leur réalité. » Elle s’investit pour en apprendre le plus possible. Elle assiste fréquemment aux consultations publiques et participe à des sous-comités. Elle accompagne le maire aux rencontres de la MRC. Elle accepte les formations qu’on lui propose. Récemment elle en a suivi une sur le leadership climatique.

 

« Au début des rencontres du nouveau conseil, souligne-t-elle, j’étais probablement la seule, avec Bruno Plourde (responsable de l’urbanisme), à parler d’environnement. J’ai réussi à regrouper tous les membres du conseil autour de cet enjeu. Maintenant, nous sommes unanimes. Nous voulons trouver les moyens de répondre aux aspirations des résidents : une municipalité où il fait bon vivre dans un environnement paisible et champêtre. »