Alain Lefièvre est devenu conseiller municipal le 7 novembre 2021. Élu sans opposition, il représente le secteur 6 de la municipalité, c’est-à-dire le secteur Mont-Rolland/Montaubois dans lequel il habite. Au sein du conseil municipal, il devient le responsable de la sécurité communautaire.
Un homme de marketing
Alain Lefièvre atteindra bientôt le cap des 60 ans. Il est devenu agent manufacturier autonome de produits métalliques transformés lorsqu’il a fermé son entreprise en 2008. Malgré le fait qu’il n’était qu’à la mi-quarantaine à l’époque, il n’a pu se trouver un emploi : trop vieux, trop qualifié… Même au mitan de sa vie, on peut être victime d’âgisme dans le milieu professionnel. Ce qui s’est avéré un mal pour un bien, car depuis, il travaille à son compte et est considéré comme un expert en la matière.
« Mon travail est comme celui d’un agent immobilier, explique-t-il, mais dans le domaine de la transformation des métaux. » Il peut orienter ses clients vers tous les types de fournisseurs de métaux que ce soit dans le domaine de l’usinage de précision (secteur des télécommunications, de l’aérospatiale, de l’aéronautique ainsi que médical), ou dans le domaine architectural industriel et commercial. Il offre aussi de l’appui stratégique dans la gestion de projets.
Son travail implique qu’il doit fréquenter les foires et les salons commerciaux pour connaître les nouvelles technologies, développer des marchés et faire du réseautage. Mais la pandémie des deux dernières années l’a amené à ne faire qu’exclusivement du télétravail… Parlez-lui de l’irritation qu’il ressent à devoir utiliser un service Internet sans haute vitesse dans notre belle municipalité! L’avantage de ce travail autonome est de lui assurer un horaire flexible. C’est ce qui lui a permis de faire le saut en politique municipale.
Son engagement dans la communauté
Alain Lefièvre habite Saint-Hippolyte depuis 20 ans. Un conte de fées. Il a trouvé la maison de ses rêves et a offert de l’acheter à un propriétaire qui n’avait aucune intention de la vendre. Deux semaines plus tard, il reçoit un appel. La situation familiale du propriétaire avait changé et il était prêt à la lui céder.
- Lefièvre s’est engagé dans le Club Optimiste dans les années qui ont suivi son arrivée dans la municipalité. À noter que c’est Yves Dagenais, notre nouveau maire, qui l’a parrainé pour son entrée au Club. Pendant huit ans, il a assumé différentes fonctions, dont celles de directeur, trésorier et vice-président du CA. Il garde aussi un excellent souvenir de toutes les années où il a incarné le Père Noël.
Il s’est aussi investi dans l’organisme Les Aînés des Hauteurs devenu le Club de l’Âge d’Or de Saint-Hippolyte. « Je m’occupais de la musique lors des danses, raconte-t-il. J’ai même été un DJ très populaire! Les gens venaient des environs pour y participer. Ça nous a permis de ramasser des fonds qui ont servi à financer et notre organisme et plusieurs autres. »
Plus tard, il a offert son aide à la Disco des jeunes lorsqu’elle faisait face à des problèmes financiers. Il a animé, à titre gracieux, cinq soirées dansantes avec son équipement. Avec les économies réalisées, l’organisme a pu acheter son propre matériel et ainsi réduire les coûts de location.
Son intérêt pour la politique municipale
« J’ai adopté la municipalité, indique-t-il. J’ai beaucoup donné au bénévolat. L’étape suivante, c’était le conseil municipal. Je vais faire ce travail de conseiller par amour et avec passion. » Son intérêt pour les affaires municipales ne date pas d’hier. Il y a 12 ans, il s’était déjà présenté comme conseiller dans l’Équipe Rousseau. En 2013, il a manifesté son intérêt à Bruno Laroche. Mais ce n’est qu’en 2021 qu’Yves Dagenais l’a contacté pour lui offrir une place dans son équipe.
« Mon objectif principal, précise-t-il, c’est de protéger le couvert forestier de Saint-Hippolyte. Mon défi, en tant que conseiller, c’est d’intéresser nos citoyens, particulièrement les jeunes, à la vie municipale. Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où 20 à 30 personnes assistaient aux réunions du Conseil municipal dans l’église. Alors que maintenant… Mes collègues et moi sommes ouverts aux suggestions. Mais comment être à l’écoute des résidents s’ils ne communiquent pas avec nous ? »
Lors de la campagne électorale d’octobre-novembre, il a fait beaucoup de porte-à-porte. Une belle première occasion pour lui de rencontrer les gens de son secteur et d’être au fait de leurs préoccupations. « Ce qu’ils souhaitent, c’est garder un environnement calme, la paix, la tranquillité, pas de tourisme, pas de développement immobilier, pas de vitesse. »
Son rôle de responsable de la sécurité communautaire
Depuis l’élection, les membres élus du conseil ont concentré leurs efforts sur la préparation du budget qui a été présenté lors de la séance du conseil municipal du 14 décembre. M. Lefièvre prend encore connaissance de ses dossiers de sécurité communautaire. Il a déjà rencontré le chef d’état-major des pompiers. Il y a une réunion à venir avec la SQ au cours de laquelle il abordera la question de la vitesse sur les routes. Il indique également que l’ancien camp de l’Armée du Salut deviendra le QG de la sécurité communautaire. Des locaux alimentés par une génératrice y seront disponibles en cas de crise majeure, comme une tempête de verglas qui laisserait des résidents sans électricité pendant une période prolongée. Le plan d’urgence est en révision, ce qui laisse supposer d’autres ajustements.
Mon dépanneur!
En sortant de mon entrevue avec M. Lefièvre, j’ai constaté que la batterie de ma voiture était à plat. C’était une journée de brouillard et j’avais oublié d’éteindre les phares. C’est lui qui, toujours prêt comme un scout, m’a gentiment dépannée. Il m’a indiqué avoir toujours des câbles et des courroies dans sa voiture pour survolter et sortir les voitures enlisées. Un grand merci d’avoir assuré ma sécurité personnelle ce jour-là.