L’haltérophile Nicolas Vachon, originaire de Saint-Hippolyte a entamé le processus en vue des Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Il a déjà effectué deux qualifications sur les six événements obligatoires en vue d’obtenir son billet pour Tokyo.
« Le système de qualification a été révisé pour les prochains Jeux olympiques. Désormais, pour obtenir sa place pour les J.O., chaque athlète doit se classer individuellement dans un top 14 mondial. Le classement final sera déterminé par les points cumulés durant chacune des six compétitions internationales effectuées durant les 18 mois de qualifications. »
Au Guatemala et en Colombie
Le premier événement de qualification de Nicolas a été les Championnats panaméricains qui ont eu lieu au Guatemala du 21 au 28 avril 2019. Il a terminé au 8e rang en réalisant ses meilleures marques en carrière, soit 138 kg à l’arraché et 179 kg à l’épaulé-jeté pour un total de 317 kg. « Je m’étais entrainé très fort et je suis arrivé au Guatemala sachant que je devais faire la compétition de ma vie pour prouver à certains que j’avais ma place sur cette équipe. J’ai déjà manqué les deux premières qualifications du processus, alors je n’avais pas d’autre choix que de bien performer. De plus, cette performance me permettait d’assurer ma place sur l’équipe pour les prochains Championnats du monde senior en 2019. »
De retour en Amérique du Sud, à peine 14 jours après la première qualification, mais cette fois-ci à Cali en Colombie, Nicolas a réussi à inscrire un deuxième total dans le classement olympique malgré les conditions difficiles. L’important pour lui était de s’assurer de faire un total et ensuite de marquer un maximum de points. Sa performance de 305 kg au total lui a mérité le 8e rang.
Faux départ
En effet, l’athlète de Saint-Hippolyte a manqué les derniers Championnats du monde senior 2018 qui ont eu lieu à Ashgabat au Turkménistan. Cette compétition marquait l’ouverture des 18 mois de qualifications et était la première compétition du processus. Ensuite, pour des raisons de budget et de distance, Nicolas s’est rendu à Las Vegas au début mars 2019 dans le but d’effectuer son premier total dans le classement olympique. Une faute administrative de sa part a fait en sorte que sa performance n’a pas compté pour les qualifications.
« En tant qu’athlète de haut niveau, nous devons obligatoirement remplir un certificat de localisation, car nous pouvons être soumis à des contrôles antidopage à tout moment, 365 jours par année. Mon erreur a été d’oublier de mettre à jour ma localisation (au délai mentionné) durant huit jours au début janvier et ce manquement m’a coûté ma première qualification. Le comité organisateur à Las Vegas m’a permis de faire la compétition à la condition que ma performance ne pourrait être inscrite au classement olympique. La situation était fâcheuse dans les circonstances, mais j’ai été en mesure de faire ma meilleure performance à vie à ce moment-là et même de remporter une médaille de bronze. » Le prochain défi qui attend Nicolas sera les Championnats du monde en Thaïlande au mois de septembre 2019.
« Ce qu’il faut retenir de ce processus olympique c’est que les athlètes doivent compétitionner fréquemment et à très haute intensité pour atteindre un bon classement. Nous devons maintenir un haut niveau de performance en plus de devoir trouver les fonds nécessaires pour parcourir le tour du monde en vue de la destination finale, Tokyo. »