Maxime Gingras, le ski dans l’âme


Le 35e anniversaire du journal est une belle occasion de mettre en valeur certains des athlètes qui ont marqué les pages de notre publication, au fil du temps.
Si vous êtes nouvellement arrivés dans la municipalité, il y a fort à parier que vous ne connaissiez pas Maxime Gingras, qui s’est profondément démarqué en ski acrobatique sur la scène provinciale, nationale et internationale dans la première décennie des années 2000.
Maxime aujourd’hui
Par ailleurs, si vous avez suivi le parcours de cet « enfant chéri » régional, vous serez enthousiastes d’apprendre que Maxime, qui a maintenant 33 ans, se porte à merveille, qu’il est l’heureux papa de trois enfants, et qu’il skie toujours. Il initie avec plaisir ses jeunes enfants aux joies des pistes et il apprécie désormais la découverte à ski d’une montagne entière, ce qui diffère de l’entrainement de haut niveau qu’il a pratiqué pendant une bonne partie de sa vie! Il n’a toutefois pas perdu son intérêt pour les circuits répétitifs qu’il faut faire et refaire jusqu’à en mémoriser toutes les nuances, et il suit régulièrement les résultats de ce sport par le biais d’Internet.
Initié au ski tout jeune par sa mère, Maxime Gingras a été le premier résident de Saint-Hippolyte à participer aux Jeux olympiques. Il a ainsi terminé 11e à la finale des Jeux de Vancouver en 2010, s’étant positionné au 6e rang des qualifications à ces mêmes jeux. Un pavillon au parc Connelly est spécifiquement dédié en hommage à la carrière exceptionnelle de l’athlète hippolytois.
Des compétitions internationales
Sur la scène canadienne, il a été sacré champion canadien junior en parallèle en 2003, champion canadien en simple en 2007, puis champion canadien en parallèle, en 2010. Sur la scène internationale, le skieur s’est démarqué en Italie, aux Championnats du monde de 2007, où il a terminé 8e en simple et 8e en parallèle. Cette année-là, il a également remporté deux podiums en coupe du monde. En 2009, au Japon, il a terminé 5e en simple. Maxime Gingras, au cours de sa carrière, a également inscrit dix classements parmi les dix premiers à la Coupe du monde, se hissant à quatre reprises sur le podium.
L’évolution d’un sport
Le ski acrobatique a été intégré au système canadien du sport au milieu des années 1970. La discipline des bosses a été reconnue comme discipline olympique en 1992 et celle du saut en 1994. Le ski acrobatique est en évolution constante, selon Gingras, depuis sa retraite en 2010. Il confie son admiration pour les skieurs actuels qui font à une vitesse époustouflante sur piste des techniques qu’il pratiquait alors uniquement en trampoline.
Maxime Gingras souhaite léguer aux jeunes sportifs d’aujourd’hui l’idée de croire férocement en ses rêves et de maximiser les efforts pour les atteindre. Gingras avait ciblé les Olympiques alors qu’il n’avait que 10 ans. Sa mise en garde aux jeunes sportifs serait de conserver l’amusement au cœur de la pratique du sport, parce que si le cœur n’y est plus, les performances sont rarement au rendez-vous.