Maxime a commencé à faire du ski dès l’âge de 4 ans, rappelle sa mère, Danielle Gaudette Gingras, elle-même très impliquée en ski acrobatique et qui a participé comme juge à plusieurs Coupes du monde.
Maxime est le fils de l’entrepreneur en excavation, Serge Gingras, chemin du lac de l’Achigan et le ski fait partie de toute la famille dont Geneviève, la soeur aînée. Elle aussi s’est entraînée, a fait de la compétition et a remporté des reconnaissances. C’est en regardant à la télévision, à l’âge de 9 ans, Jean-Luc Brassard aux Jeux olympiques de 1994 que Maxime a dit à ses parents : « C’est ce que je veux faire, de la bosse et aller aux Olympiques ». Et, depuis ce moment, il n’a pas arrêté de gravir tous les échelons des différentes compétitions durant 23 ans. Durant sa carrière, il a joint différents clubs dont celui du Mont-Avila, du Club de ski acrobatique de Chantecler et a également participé à plusieurs camps d’entraînement.
En 2011, au moment de sa retraite, il avait à son actif, plusieurs participations remarquables : Jeux du Canada et champion canadien junior en parallèle (2003), Championnats du monde en Italie (2007 et 2009), quatre podiums en Coupe du Monde (2007) et un Championnat canadien en simple (2007) et en parallèle (2010). Et, pour finir en beauté, aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010, 6e en qualification et 11e à la finale.
Marié à Marie Anick Bédard, athlète et directrice générale de la Fédération de ski acrobatique du Québec, le couple réside avec leurs trois enfants à Saint-Hippolyte, les activités de ski et de plein air restent, pour eux, à l’honneur.
2004 : École de ski Stéphane Rochon
Entretenir la flamme olympique au sein même de Saint-Hippolyte
En 2004, Stéphane Rochon, champion skieur acrobatique de bosses et désormais à la retraite a l’idée d’utiliser le Mont-Tyrol pour l’offrir aux athlètes québécois de la Fédération québécoise de ski acrobatique (bosses) dont près de 80 % proviennent des Laurentides, pour s’y entraîner. Ces derniers sont alors contraints de se rendre au Lake Placid dans l’État de New York ou dans l’Ouest américain ou canadien pour s’entraîner durant l’été.
Ce sport a beaucoup évolué depuis quelques années et maintenant on peut assister à des compétitions très relevées qui présentent des sauts inversés en bosses (back flip, front flip, off axis) et autres. De plus, les compétiteurs doivent au préalable se qualifier sur rampe d’eau durant l’été et sur neige par la suite avant d’obtenir l’autorisation d’exécuter ces manœuvres en compétition. Il devient maintenant essentiel pour la relève d’avoir accès à un site d’entraînement durant l’été.
Connaissant déjà le site et voyant qu’il bénéficie d’appui de commanditaires, de la municipalité de Saint-Hippolyte, de l’association Acroski Laurentides qui regroupe 150 athlètes des Laurentides, ainsi que du député de Bertrand, Claude Cousineau et du ministre Marc Fournier, dès février il a entrepris des démarches. Il prévoit restaurer les deux rampes existantes, en ajouter une pour les tout-petits, car le sport compte des adeptes à partir de 6-7 ans et a le projet de réaménager le bassin.
Étant optimiste, à plus long terme, un projet d’auberge est également envisagé et même la réouverture de la montagne comme centre spécialisé pour le ski acrobatique. Au cours des années qui ont suivi l’existence de cette école de ski, il n’était pas rare d’y voir des Hippolytois s’y rendre et assister aux exploits des skieurs.
Ce texte est une adaptation de l’article de Danielle Gingras paru dans le journal Le Sentier, en juin 2004.