Ce mois-ci, j’aimerais vous parler des résidus domestiques. Depuis que nous compostons, je me suis rendu compte que tout ce qui reste dans ma poubelle, c’est de l’emballage.
Marketing et emballage
En fait, il s’agit de suremballage. Est-ce vraiment nécessaire d’en mettre autant ? Pour se différencier de la concurrence, les fabricants misent sur le marketing, dont l’image de leur produit qui peut être très différente grâce à la boîte trop souvent en carton glacé non recyclable, en ajoutant parfois du brillant à la couleur. On va jusqu’à changer la forme du produit et on peut même choisir une vedette pour promouvoir la vente. Toutefois, l’esthétisme n’est pas synonyme ou gage de qualité.
De nouvelles solutions
J’ai hâte au jour où nous pourrons rapporter nos propres contenants dans toutes les épiceries pour y mettre les produits que nous voulons acheter. C’est sûr que pour la conservation, il y a encore trop souvent de la pellicule plastique, qui pourrait bien être remplacée par un substitut ou un dérivé fait à partir d’un cactus qui est une découverte récente. Heureusement, nous récupérons ici la mousse de polystyrène (styromousse). Il s’agit simplement d’aller le porter à l’écocentre de la Municipalité. Voilà donc un emballage de moins dans notre poubelle.
Remplir nos contenants vides
Acheter en vrac demeure la meilleure solution, mais ce n’est pas toujours possible de se rendre aux stations de remplissage. Comment exercer des pressions sur les industries pour que cesse la production de contenants qui ne serviront qu’une seule fois ? Heureusement, nous sommes entourés de boutiques et de chaînes de magasins qui encouragent cette vision d’avenir partout ici dans les Laurentides à Prévost, Saint-Sauveur, Saint-Jérôme et même ici à Saint-Hippolyte en offrant des produits en vrac et qui peuvent être remplis à nouveau.
Objectif zéro déchet
J’aime faire un exercice à l’occasion depuis que je fais attention à l’environnement. Je ferme les yeux et j’imagine la montagne de déchets que j’ai pu éviter de créer en ayant tout simplement évité de produire des déchets de toutes sortes. Depuis que la Chine et l’Inde ont fermé leurs portes à notre recyclage, nous devons développer de nouveaux marchés pour ce qui se retrouve dans notre bac bleu. Ce que nous fabriquons comme produits devrait servir plusieurs fois et ainsi approcher de l’objectif zéro déchet.