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Les contes classiques de Noël : la beauté du fantastique

Il existe des récits centenaires qui ont toujours été racontés aux enfants à Noël. On les qualifie de classiques.

Malheureusement, à cause de la rectitude politique ambiante actuelle, ils sont mis de côté par la censure des bien-pensants, parce qu’ils peuvent irriter la sensibilité de certaines personnes. En attendant que cette mode passe, les enfants, ignorant ces chicanes d’adultes, se réjouiront d’écouter ou de lire ces belles histoires.

Une des preuves de la valeur éternelle de ces classiques de la littérature enfantine est leur adaptation pour le cinéma. Les versions de Scrooge/pingre/radin/grippe-sou sont très nombreuses. Parfois fantastiques, oniriques, merveilleux, mais toujours plein de charme et d’humour, les petits chefsd’oeuvre (recensés ci-bas) nous font retrouver le Noël de notre enfance. Je vous propose une édition en deux tomes, mais il en existe plusieurs autres. Visitez votre bibliothèque.

Je commence par le plus fameux. Il s’agit d’Ebenezer Scrooge créé par un Anglais, Charles Dickens (1812-1870). Il a écrit Un cantique de Noël. Dans Les carillons, il nous raconte qu’un pauvre commissaire, en entendant les cloches de Noël, apprend que ses efforts pour faire le bien à plus malheureux que lui n’ont pas été vains. L’homme hanté, place au centre de son récit un chimiste solitaire qui revient dans son passé à l’occasion de la fête de Noël et revoit un fantôme : celui de l’homme qu’il a été il y a bien longtemps.
Hans Christian Andersen (1805-1875) est un Danois. Il a écrit La petite marchande d’allumettes. Son conte, Le livre de l’infirme, place au centre de l’intrigue un jeune infirme qui voit un roi et un bûcheron dans ses rêves. Réaliste, il sera quand même récompensé par une histoire riche en émotions. Sherlock Holmes et le mystère de l’escarboucle bleue par Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930), un Anglais. Une belle histoire et de l’humour en prime. Une oie devait finir dans une marmite pour la Noël. Elle donnera au roi et aux détectives les moyens pour résoudre une enquête réjouissante.

Anatole France (1844- 1924), un Français qui a écrit : « L’artiste qui ne voit les choses qu’en laid n’a pas su les voir dans leurs rapports, avec leurs harmonies. » Il admire Dickens. Son conte, La messe des ombres « est un bel hommage aux amours que la mort n’a pu rompre ». Les âmes du purgatoire reviennent, le temps d’une messe, visiter ceux et celles qu’elles ont aimés.

Georges Lenôtre (1855-1935), un Français membre de l’Académie française, est moins connu, mais très original. Dans son conte Le Petit-Noël de quatre Sans-culottes, il raconte les traditions de Noël et « convie en des lieux chargés d’histoire l’ombre de Bonaparte et l’étoile des Rois mages.

Alphonse Daudet est mon préféré. Mes fils aussi l’adorent. Son héros légendaire, Tartarin de Tarascon vit des aventures extraordinaires. Un peu comme notre héros québécois, Elvis Gratton. Dans Les trois messes basses, Daudet nous raconte l’histoire d’un prêtre victime du péché de gourmandise. Pressé, il expédie les trois messes basses d’avant le Réveillon pour aller déguster un festin préparé par le diable.

Il y a aussi les contes de Noël de Grimm, Maupassant, Jules Verne… c’est que l’espace me manque.