C’est le 17 septembre que le Quatuor Rhapsodie nous a transportés vers l’Arménie. Ce fabuleux voyage musical fut présenté par Diffusions Amal’Gamme à la salle Saint-François-Xavier de Prévost. Avec leurs instruments, ces quatre musiciennes de grand talent ont su partager avec nous toute une gamme d’émotions.
Le Quatuor Rhapsodie est composé de quatre femmes, mais d’un même cœur : Amélie Lamontagne et Ana Drobac au violon, Nayiri Piloyan alto et Sophie Coderre au violoncelle. Depuis 2007, ce quatuor partage une passion commune pour la musique de chambre. Leurs œillades complices lors de leur prestation témoignent bien de leur belle connivence.
Elles nous ont interprété plus de quatorze chansons du folklore arménien avec des arrangements hors du commun. À les écouter nous charmer avec ce parfum d’Arménie, notre sens de l’ouïe fut comblé par ces harmonies musicales des plus agréables à entendre. Quand les musiciennes s’installent derrière leur lutrin, dès les premières notes on prend conscience de la parfaite maitrise de leurs instruments et de la connaissance de leur art, nous transportant ainsi vers cette musique sacrée. Le décor est sobre, et même si le quatuor est vêtu de noir, la richesse de leurs mélodies parfois joyeuses ou parfois mélancoliques colore notre écoute.
Des pièces connues et à découvrir
Au programme de la soirée, on aura pu apprécier des pièces et des chansons du folklore arménien, en explorant des compositions de Khatchatourian (considéré comme l’un des grands musiciens de ce pays) au regretté Aznavour. À tour de rôle, chacune des artistes nous a expliqué brièvement l’histoire derrière les titres qu’elles nous présentaient de sorte que l’on a pu s’imprégner de chaque mélodie. À titre d’exemple avec la pièce Groung du compositeur et poète Komitas, on y raconte l’histoire d’un enfant qui demande à un oiseau d’aller dans son pays afin de prendre des nouvelles de sa famille, nous relate la musicienne arménienne Nayiri.
Lors du pot-pourri dédié au grand Charles Aznavour, le plaisir d’entendre quelques-uns de ses innombrables succès était évident dans la salle. On pouvait presque croire que les violons dansaient sur les plus grandes mélodies de cet Arménien aimé de tous. Avec Les plaisirs démodés, Hier encore, Les comédiens, Désormais et plusieurs autres titres, l’album souvenir fut très agréable à entendre.
La conclusion en harmonie
Le raffinement de ce concert fut très apprécié avec ces musiques tirées du répertoire de grands compositeurs. Ce soir-là, grâce à ces quatre musiciennes, l’Arménie a pu voyager vers nos contrées avec raffinement et beauté. Après l’ovation et le rappel suite à leur représentation, on peut conclure que le Quatuor Rhapsodie sait tout autant faire vibrer le cœur de l’auditoire que celui de ses instruments.
Pour plus d’infos sur le Quatuor Rhapsodie on visite : quatuor-rhapsodie.com. Pour la programmation : diffusionsamalgamme.com.