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Le plaisir de chanter de belles chansons françaises en famille

En 1992, les scouts de Shawbridge ont reçu des scouts de France pour les amener en canot dans le parc La Vérendrye. Je les connaissais un peu et je savais qu’ils aimaient chanter.

Mais là, quelle surprise ! En se levant, en préparant le déjeuner, en lavant la vaisselle, à chaque occasion de la journée, un chant. Impressionnant ! Ils chantent tout le temps. C’est une belle habitude que nous avons perdue.

Autrefois, nous chantions dans les maisons, de belles chansons traditionnelles. Le livre Les 100 plus belles chansons les présente. Que de souvenirs pour moi : Alouette, Bonhomme bonhomme, Partons la mer est belle, Il était un petit navire, Mon beau sapin, etc. Ce sont des chansons que l’on chante a cappella, sans instrument de musique. Avec YouTube on
peut écouter la chanson ou la version instrumentale pour nous aider à chanter.

Ça vaut la peine d’entonner une de nos plus grandes chansons : Ô Canada, terre de nos aïeux, que les Anglos nous ont volé. Quelques belles paroles :
Ton histoire est une épopée des plus brillants exploits
Le Canadien (1) est né d’une race fière
Ennemi de la tyrannie
Il veut garder dans l’harmonie
Sa fière liberté
Parmi les races (2) étrangères
Notre guide est la loi.
Quand les Français ont des problèmes, comme la tuerie du Bataclan, ils entament spontanément, en choeur et avec coeur, leur
hymne national La Marseillaise. Un chant qui rassemble, qui réunit, qui rassure. À 71 ans, je suis toujours nationaliste et je constate, avec regret, que le PQ, après 50 années, n’a pas réussi à nous donner un hymne national.

1 Faut-il rappeler aux jeunes, qui désapprennent notre belle histoire nationale, que les Canadiens, avant 1960, c’était nous et eux les Anglais étaient les Autres. Puis les Anglais nous ont volé notre nom, nous avons dû changer de nom pour nous distinguer d’eux et sommes devenus, les Québécois.

2 De nos jours, le mot race possède une forte connotation péjorative, mais il y a 100 ans, il signifiait tout simplement – d’une manière neutre – ce que nous nommons maintenant culture, comme la culture russe, chinoise, française, chilienne, etc.