Pour les prochains mois, et ce, jusqu’en novembre, je vous présenterai quelques plantes coups de cœur qui s’intègrent merveilleusement bien à la végétalisation des bandes riveraines.

 

Étant donné que nous vivrons de plus en plus d’épisodes de pluie abondante et d’orages faisant tomber des trombes d’eau, il faut que tout riverain puisse créer une barrière entre le lac et la quantité d’eau qui dévale des terrains pentus. Car cette eau charrie avec elle des quantités non désirables d’éléments nutritifs qui enrichissent à tort l’eau des lacs.

Choisir des plantes indigènes

Du mois d’août au mois de novembre, puis à partir de mai prochain, vous pourrez en apprendre davantage sur des espèces d’arbustes qui serviront d’obstacles naturels, afin de protéger votre plan d’eau. Il est à noter qu’il faut à tout prix choisir des plantes indigènes qui poussent à l’état naturel au Québec. Ce sont ces plantes qui sont les mieux adaptées et qui croîtront sans problèmes. Il faut aussi planter des arbustes, car les plantes herbacées comme les hostas et les hémérocalles n’ont pas un système racinaire suffisant pour servir d’écran en cas de fortes pluies.

Le Némopanthe mucroné

Cet arbuste qui fait partie de la famille du houx (Aquifoliacées) peut mesurer de 1 à 4 mètres de hauteur. Il pousse au soleil ou dans un endroit légèrement ombragé. Le sol doit être plutôt riche et humide. C’est un bon candidat pour pousser sur les rives du lac. Les petites fleurs jaunes s’épanouissent au printemps. Comme cette espèce est dioïque, il faut se procurer deux plants : un possédant des fleurs mâles et l’autre, des fleurs femelles. Ceci favorisera la fécondation des fleurs, afin qu’apparaissent les fruits. Ces drupes rouges sont nombreuses et attirent les oiseaux à la fin de l’été. La feuille est facilement reconnaissable, car elle est munie d’un pétiole de couleur mauve. L’arbuste se pare de belles couleurs à l’automne, ce qui augmente son intérêt.

 

Le mois prochain, il sera question d’une autre plante coup de cœur : la Comptonie voyageuse.