Préserver l’accès à notre mémoire collective
La Société d’histoire de la Rivière-du-Nord (SHRDN) fait appel à notre appui. « Le gel de notre budget actuel met en péril la poursuite de nos services, pourtant en croissance auprès de la population », lance dans son bilan de mars, Linda Rivest, directrice générale et archiviste, devant le sous-financement actuel.
Ce centre agréé d’archives privées, basé à Saint-Jérôme, a pour mission de conserver, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine archivistique provenant principalement du territoire de la MRC de la Rivière-du-Nord. Financé à 35 % par des programmes gouvernementaux qui sont menacés de disparaître, c’est donc par des contrats et des projets de services en archivistique aux municipalités que cet organisme doit compléter son financement.
Nuire à la mission première
« Toutes les énergies actuelles sont consacrées à mettre en œuvre des projets d’autofinancement afin d’assurer la survie de l’organisme, souligne Linda Rivest. Nous ne sommes que deux, une technicienne et moi, à travailler à temps plein à la société. Puisque presque tout notre temps est employé à des activités secondaires d’autofinancement pour survivre, nous ne sommes pas disponibles pour traiter et diffuser les fonds d’archives qui nous sont confiés ».
Appui nécessaire de la population
« Si nous voulons aider, suggère Linda Rivest, il faut dans un premier temps que la population constate l’importance du travail de préservation du patrimoine historique de notre organisme et de son expertise dans notre milieu, en participant à nos activités ou en s’impliquant financièrement comme membre à la Société. De plus, lorsque cela est possible, que les gens démontrent leur intérêt auprès des instances politiques. »
Il est facile de constater toute l’importance de ce que cette société réalise en visitant le site : http://www.shrn.org/