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Journée de la terre : le coin de la rue comme poubelle


Je ne fais pas de chronique habituellement.  Mais aujourd’hui, en revenant d’une petite séance de ramassage d’ordures proposée par mes enfants, en marge de la journée de la terre (mercredi 22 avril), je me permets une petite chronique d’humeur où j’utiliserai le « je » pour la première fois depuis que je contribue à ce beau journal.

Dans le sac à ordure contenant la récolte 2020, les canettes de bière côtoient les bouteilles de plastique à usage unique et autres contenants de restauration rapide.

Les déchets que vous voyez sur les photos qui accompagnent ce texte sont le fruit d’un effort de ramassage d’environ 25 minutes. Ma conjointe, mes deux filles et moi avions identifié le coin du chemin du Lac Connely et de la 333, pour réaliser ce qui est en voie de devenir notre petit pèlerinage annuel.

Cette petite épopée environnementale prend toutefois une tournure anthropologique lorsque je me suis mis à réfléchir sur le contenu de ces sacs.

L’homo-automobilus-détritus adore le café Tim Hortons, mais n’aime pas conserver ses verres vides dans l’antre sacré de son véhicule: ce dernier doit s’en débarrasser dare dare, pendant la pause qu’entraîne l’arrêt obligatoire qu’il doit faire avant de s’engager sur le chemin des Hauteurs.

Les contenants retirés du fossé, qui y avaient été « déposés » par l’homo-automobilus-détritus plus récemment, trouveront finalement le chemin du centre de tri, via mon bac de recyclage. Notons, en haut, le petit pot blanc, jaune et bleu qui provient de…la SQDC!

L’homo-automobilus-alcoolus aime aussi se débarrasser de ses bouteilles et canettes vides, surtout si ces dernières contiennent de l’alcool! Hé oui, dans notre récolte, des contenants de bière, de vin et autres bouchons suspects, ont trouvé le fond de notre sac.

En ramassant tout ça, j’ai eu envie de dire à ces quelques chauffards de l’environnement : «Hé, nous sommes en 2020!  L’alcool au volant, c’est vraiment OUT et respecter l’environnement, c’est super IN! »

Malgré tout, je demeure convaincu que cette triste récolte n’est l’œuvre que de quelques malotrus.

Je souhaite, sincèrement, que celle de l’an prochain soit moins…fructueuse.

 

Les pots de peinture, ça va à l’écocentre, pas dans le fossé!!