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Il était une fois les expressions gorgées d’images

  • Le jeu n’en vaut pas la chandelle : les gains du jeu ne valent pas la valeur de la chandelle qu’on utilise pour pouvoir jouer le soir venu.
  • Nager entre deux eaux : être capable de suivre sa propre route sans se laisser influencer par autrui.
  • Faire la pluie et le beau temps : au XIXe siècle, selon Delvau, c’est « être celui qui décide de tout ».
  • Reprendre du poil de la bête : expression remontant à l’époque romaine. Si par malheur, vous êtes mordu par un chien, la meilleure façon de vous soulager est de prendre un poil de la bête et de la poser sur votre blessure.
  • Entre chien et loup : c’est le moment où la lumière de l’aurore ne nous permet pas de distinguer un loup d’un chien.
  • Couper la poire en deux : c’est faire preuve de générosité, de partager ce que nous possédons de précieux ou lors d’une discussion, d’arriver à un compromis.
  • Prendre ombrage : étonnamment, cette expression nous vient de la peur du cheval qui, affirme-t-on, a peur de son ombre. Voilà pourquoi on pose sur son harnais des œillères.
  • En vrac : jusqu’au XVIIe siècle, cette expression faisait référence aux harengs non rangés dans leurs barriques prévues pour leur salaison. Aujourd’hui, cela s’applique à tout ce qui est sans rangement.
  • Un chien regarde bien un évêque : si la hiérarchie est forte entre les humains de différentes classes sociales, le chien, quant à lui, s’en fout!
  • Être au septième ciel : autrefois, on était assuré que la terre était au centre de l’univers et on imaginait que des sphères qu’on reliait au ciel tournaient autour de notre planète. On supposait qu’il y en avait sept. Être au septième ciel, c’était être si heureux qu’on atteignait ce ciel, c’était qu’on ne portait plus à terre et qu’on s’élevait jusqu’au bout de notre horizon.

 

Alors je nous souhaite que ce printemps qu’on vivra bientôt soit pour nous un septième ciel.