Il est même souvent tout près de nous
Ou même en nous!
Pour le rencontrer, il suffit peut-être que de l’intimité du regard
Ou d’une généreuse curiosité.
La nature est souvent un ailleurs que nous ne connaissons que très peu!
Il se pose aussi sur notre avenir dont nous ignorons le chemin qu’il nous est difficile de prédire.
L’ailleurs inquiète ou nous oblige à nous relier à ce qui est tout près de nous, à ce qui nous rassure, surtout lorsque des transitions de vie transforment notre vision du monde et que nous ne savons plus quelle direction prendre.
Il est aussi chez des êtres chers dont nous avons parfois de la difficulté à suivre les décisions ou les dilemmes.
Où est l’ailleurs ?
Il est aussi tout autour de nous
Chez la fourmi qui traverse les hautes herbes de notre gazon
Chez les oiseaux migrateurs, comme les oies blanches, qui parcourent chaque année des distances incroyables de la Caroline du Nord aux États-Unis à l’île Bilot en Arctique où elles s’accouplent.
L’ailleurs attire! Il suffit de penser à Magellan, à Christophe Colomb ou à Bougainville!
Sans ce désir d’ailleurs, il y aurait moins de découvertes tant géographiques que scientifiques.
Il y aurait moins de fascination à observer la vie des mésanges, des oiseaux qui parcourent le ciel.
Il y aurait aussi moins d’amitiés, car connaître et aimer l’autre est aussi un ailleurs que nous tentons d’apprivoiser pour nous approcher de l’autre qui est différent de nous.
Il est de plus notre destin dont nous ignorons les méandres que nous aurons à parcourir!
L’ailleurs est immense, il est en nous, avec nous, loin de nous.
Il fait partie de tout ce qui nous entoure et demeure pourtant inaccessible!
Mais sans lui, le monde, notre vie, seraient cloisonnés et nous marcherions comme des prisonniers dans la cour d’une prison!