« Les choses peuvent être petites, mais le Bonheur, pour moi, est toujours grand ». Rien de moins! C’est ainsi que débute mon entretien avec Diane Couët. Pas d’équivoque. Pas d’ambiguïté. Que du clair et du lumineux. Comme dans ses œuvres…
Diane Couët, aquarelliste bien connue et « notre » aquarelliste au Sentier, répond à ma question : Pour vous, le bonheur, il est où ?
« Un 5 à 7 autour de la table avec ma famille, avec des gens que j’aime, avec des personnes aux énergies inspirantes. Aller dehors, avoir des plans, laisser mes pensées se balader librement. Découvrir de nouveaux horizons, choisir des destinations voyages différentes à chaque fois. Échanger, partager. Rien de compliqué! »
Le bonheur dans le vivant
Ses exemples de Grands Bonheurs fusent de toutes parts. Chez Diane Couët, tout est nommé, exprimé en délicatesse et tendresse comme dans ses coups de pinceau.
« Quand je dessine, il faut que je sois heureuse! »
Diane Couët a exposé pendant deux ans au Carrousel du Louvre à Paris… et elle m’en parle presque à voix basse.
« Oui un bonheur, oui un grand bonheur, oui, mais… mon bonheur est dans la créativité. J’ai toujours hâte de retrouver mon espace de dessins, d’aquarelles. Je manque de temps pour fréquenter mon atelier, mais je remplis mes poumons d’air, j’aime le dehors. Je me promène seule ou avec André, l’homme avec qui je partage ma vie depuis 40 ans, et ma tête contemple et explore toujours de nouveaux chemins, de nouvelles façons de voir les choses. Je ne copie jamais. Je m’inspire en conservant le côté authentique de moi. Le côté vivant et agréable des choses. »
Le bonheur est dans l’expression
« Enfant, adolescente, je voyais ma mère dessiner des profils. Moi, je dessinais ma mère et je lui ajoutais des jupes, des accessoires. Au secondaire, je dessinais les robes de graduation de plusieurs filles de mon école. J’adorais ça. Les inventer, oui, mais pas les coudre. Plus tard, je suis des cours et je découvre le fusain. Une révélation! Un enchantement! Je découvre la relation entre l’eau et la couleur. La couleur se déplace avec l’eau. Je peux faire bouger les couleurs. »
Un vrai Bonheur ?
« Oui!!! Cette façon de faire me convient parfaitement. J’aime quand ça va vite. L’aquarelle demande d’être prête avant de se mettre à nos pinceaux. Quand on commence, c’est parce qu’elle est finie. »
Il est où le bonheur ?
Nous venons de comprendre qu’en réalité, durant toutes ses heures d’exploration, de contemplation, de « bonheurs faciles », Diane Couët est en gestation d’une œuvre, d’un plan, d’un mouvement, d’une transformation. Jamais seule, toujours avec la créativité sous toutes ses formes… bonne bouffe, rassemblements, engagements. Diane crée, invente et fabrique son propre bonheur.
Allez voir Canards, Délices et Pommes sur Facebook, vous en saurez plus long sur cette créatrice et ses œuvres.
Mon bonheur à moi!
Ceci est mon dernier texte sur Il est où le Bonheur. Il est où ? Pendant deux ans, à l’intérieur de cette chronique, mon bonheur a été de rendre visible le merveilleux monde invisible d’une croissance, d’un passage, d’une découverte, d’une transformation… chez certains jeunes et moins jeunes. Toutes des histoires vraies. Ce que je veux de moi dans mes écrits : Rejoindre les bâtisseurs de sens et d’horizons. J’espère avoir un peu réussi. Merci de m’avoir lue.