Chaque mois, dans ce Journal, depuis presque deux ans maintenant, vous avez sous les yeux cette grande question faite pour les chercheurs de sens et d’horizon.
Histoires vraies
À l’intérieur d’histoires vraies, tantôt livrées par moi, tantôt livrées par les auteurs eux-mêmes, j’ai voulu vous faire voir des bonheurs sans bruits. J’ai voulu rendre visibles les espaces invisibles de croissance qui goûtent le bonheur.
Comme vous avez pu le constater, les auteurs portaient tous et toutes la conviction d’être le principal artisan de leur propre bonheur. La ligne de fond de leur recherche était souvent la quête de leur vraie nature. La mission d’être humain pleinement humain, comme l’a déjà si bien dit Aristote.
Des chercheurs qui trouvent
Des chercheurs qui, mois après mois, se sont appelés Valérie, Jérémie, Antoine, Déa, Gisèle et plus encore… Tous et toutes ont cherché le bonheur à l’intérieur de leur croissance personnelle, à l’intérieur de la récolte de leurs investissements. Tous ont cherché à distinguer la différence entre « bien-être et satisfaction des besoins » et « bonheur, actualisation des élans créateurs ». Tous ont travaillé consciemment à faire naître et grandir, à voler sans partir, à larguer rancunes et encombrements, à transformer des héritages toxiques et plus encore. La liste est longue. Je les aime d’amour ces chercheurs qui savent investir et transformer.
Il est où le Bonheur?
- Le parent qui regarde dormir ses enfants d’un sommeil tranquille vous dirait qu’il est là, le bonheur!
- L’enfant qui est capable de dire à son parent Avec toi, je deviens moi… dirait qu’il est là!
- Le chômeur qui vient de trouver un emploi vous dira, en sautant de joie, qu’il est là!
- L’écorché qui a dû se guérir d’être né et qui maintenant peut dire J’ai de la chance… Je suis né vous dira qu’il est là le bonheur, c’est certain, il est là!
Merci à ces fabricants de bonheurs qui savent nous dire, à coups d’espérance et de persévérance, que le bonheur est là à la condition que son artisan soit engagé et heureux de l’être.
Merci à Viola Léger qui nous dit que le bonheur est dans le savoir et la capacité de transformer nos échecs en promesse de victoires.
Merci à Boris Cyrulnik qui nous dit que le bonheur se trouve dans la générosité de celui qui sait offrir et dans la quête de celui qui accepte la main tendue d’un lien significatif, d’un lieu de parole et d’un espace de reconstruction.
Merci à Michel Rivard qui, dans son dernier spectacle, nous invite à questionner l’origine de nos espèces… Un peu comme l’espoir qu’un « maudit bonheur » peut se transformer en un merveilleux « goût de l’eau ».
Merci à Christophe Maé pour cette extraordinaire chanson qui m’a donné le goût de vous écrire chaque mois.