Solitude ne rime pas nécessairement avec isolement. Changements, bouleversements, nouvelle façon de vivre font maintenant partie de notre quotidien depuis bientôt trois mois. Pour certains, cette pandémie et toutes ses contraintes mettent à l’épreuve leur capacité d’adaptation et de résilience. Voyez comment la créativité peut nous faire sortir des sentiers battus. Inspirante, apprenons de Dea.
Témoignage de Dea
Apprivoiser la solitude
Malgré mon confort d’être bien tout en habitant seule, le confinement prescrit au début de la pandémie me dicta de vivre autrement. Finis les pratiques hebdomadaires de chorales, les longues randonnées avec amis en sentiers boisés, les cafés-rencontres à mon resto favori. Me voilà sur pause. Ce confinement me force à changer radicalement du mode très active en plein air vers une solitude active dans mon appartement trois et demi avec balcon.
Difficile bien sûr, mais comportant un beau défi à relever. Et ainsi, je découvre le goût de me cuisiner des repas accroche-l’œil colorés, je rends service en confectionnant des couvre-visage pour famille et amis, j’établis une routine quotidienne réconfortante soit, séance d’exercices simples de dix minutes, petit-déjeuner face au soleil de ma porte-patio, hydratation suffisante, routine-sommeil apaisante et consultation des capsules SPA de Pierrette Anne Boucher sur sa page Facebook.
Durant cette période, je fis le choix de créer un environnement positif et de repousser la peur paralysante. Chaque fois que l’angoisse du futur ressurgit, je lui oppose, sans tarder, le lâcher-prise et je garde espoir. Maintenant que je peux retourner dehors, tout en respectant les consignes, je continue à prendre mon temps, ce merveilleux temps. Je goûte enfin la plénitude de bien-être en silence avec moi-même. La solitude s’apprivoise en me laissant tomber dans le manque et découvrant ma douce, agréable compagnie m’attendant au centre de mon jardin intérieur. La gratitude m’habite. Acceptation, courage et sagesse se manifestent dans mon moment présent.
Denise Cayer
Il est où le Bonheur, il est où ?
Il est là où je mets ma créativité à le fabriquer.