Madame Lépine, des articles qui poussent à la réflexion comme le vôtre 1 – avec une bibliographie, ce qui est rarissime – se comptent sur les doigts d’une main depuis l’apparition du virus en mars 2020. Vous devriez l’envoyer aux grands médias.
Ils nous poussent vers un tsunami d’émotions alimentées par les 5S : sensations, scandale, sexe, sang, sports. Vous nous invitez à réfléchir. Permettez-moi de vous suggérer
quelques idées ! Peut-on résoudre un problème émotif sans réfléchir ? Une bonne formation en philosophie répond tout simplement NON à cette question ! Votre texte nous invite à comprendre et à trouver des solutions.
Vous indiquez que la perte de la biodiversité est la cause première de toutes les pandémies. Les humains sont trop nombreux, surtout en Asie du Sud-Est. Et dire que notre
premier ministre Trudeau et ses conseillers souhaitaient en 2016 que le Canada de 2050 compte plus de 100 millions d’individus, grâce à l’immigration massive.
Pour s’en sortir, les thérapeutes suggèrent de commencer par les nommer
2020 a débuté avec l’avion rempli de civils descendus « par erreur » par l’armée iranienne. Puis les Mohawks ont bloqué la voie ferrée à Kahnawake en appui aux autochtones de Colombie-Britannique. Le « virus de Chine » a frappé en mars. Par la suite le nom fut changé pour Covid, à la demande expresse du gouvernement chinois. La mairesse Valérie Plante surprend avec « Montréal, territoire non cédé ». Un Inuit, loin de chez lui, meurt gelé dans une toilette chimique à Montréal. Notre premier ministre Trudeau, des médecins pédiatres de l’Hôpital Sainte-Justine et des enseignants appuient les enfants de six ans qui désirent changer de sexe. Plusieurs prêtres pédophiles se retrouvent devant les tribunaux. Les Québécois ont découvert que des concitoyens juifs hassidiques ne parlent que le yiddish, des autochtones de Manawan que l’atikamekw et des immigrants, ni l’anglais, ni le français. La petite martyre de Granby, qui mangeait dans les poubelles, nous a tous horrifiés. Les hôpitaux soignent en priorité des covidiens nonvaccinés aux dépens de femmes qui attendent depuis longtemps pour une chirurgie pour traiter leur cancer du sein.
S’ajoutent à cette triste liste les nombreux morts en CHSLD qui ont « surpris » le système de Santé. Le problème du « racisme systémique » est apparu à l’Hôpital de Joliette avec le décès de Joyce Echaquan. La découverte des « charniers » autochtones, selon Radio-Canada, a marqué les gens. Une fausse autochtone d’Ontario brûle des BD, comme il y a 100 ans. Un autre groupe d’exclus, les noirs américains ont réagi à la mort de l’un des leurs en déboulonnant des statues coloniales.
Notre premier ministre Trudeau « pleure comme une Madeleine », le genou à terre, se déguise. À Brampton en Ontario, un individuau volant de son camion fonce sur une famille musulmane et en tue plusieurs membres. Une surprise, la secondarisation des sacrosaints « droits de la personne » face aux règles de la Santé publique, qui sont supérieures. L’échec de 154 jeunes soldats canadiens tués en Afghanistan, partis pour aider les petites filles à fréquenter l’école, etc.
Quelles sont les pistes de solution ? Comment sortir des affects ?
Situer le problème dans son contexte historique, comme vous le faites madame Lépine, constitue le début de toute réflexion visant à ne plus revivre ces malheurs, en commençant par réfléchir à l’aide des concepts tels Gaïa fait le ménage, zoonose et autres maladies émergentes, spécisme cette nouvelle forme de racisme, etc. Reconnaitre que notre mode de vie : voyages en avion, surconsommation, individualisme, est à la source de nos problèmes, constitue une première étape. Obtenir des
données probantes, des chiffres, des statistiques est fondamental. Écouter les avis des scientifiques est la base de tout. Enfin, votre réflexion nous permet d’avancer. Bravo !
1 Pendant ce temps, article de Valérie Lépine, paru sous la bannière du CRPF, journal Le Sentier, février 2022, p. 25.