Le 25 septembre, le Théâtre Gilles-Vigneault (TGV) recevait Julien Clerc, une figure reconnue et très appréciée de la chanson française. S’accompagnant au piano, l’artiste nous a offert ses plus grands succès ainsi que des chansons tirées d’albums plus récents. La salle remplie démontrait l’intérêt sans contredit pour ce « grand » de la chanson, qui a su nous charmer ce soir-là.

C’est entouré de six musiciens et choristes incluant son directeur musical que Julien Clerc fait son entrée sur la scène en nous interprétant : À quoi sert une chanson si elle est désarmée ? / Comme une langue ancienne, qu’on voudrait massacrer / Je veux être utile, à vivre et à rêver… Chanson très engagée dont le titre Utile nous porte à une certaine réflexion, que nous livre ce compositeur et interprète qu’est Julien Clerc. Il nous dit être heureux de revenir au TGV chanter pour nous pour la deuxième fois. L’artiste se produira dans différentes villes du Québec avec cette tournée, comptant à ce jour plus de 200 représentations.

Un spectacle intime et rassembleur tout à la fois
Très à l’aise sur la scène et derrière son piano, il poursuit avec La Californie, popularisée en 1969, en continuant avec Fais-moi une place sur les paroles de Françoise Hardy. Affichant un sourire contagieux, il nous invite à l’accompagner avec Si on chantait.
En hommage à son grand-père qui était un métis guadeloupéen, il nous offre la très belle This Melody. Avec une belle intensité, il nous interprète Ballade pour un fou qui, nous dit-il, le touche beaucoup. C’est avec un plaisir évident que les gens dans la salle unissent leurs voix à la sienne pour Ce n’est rien mais qui, au contraire, apporte beaucoup au charme de la soirée !


Julien Clerc : une carrière à l’image de son talent
En poursuivant sa prestation, il nous raconte des anecdotes, dont celle-ci : « À mes débuts, j’ai eu l’honneur d’être la première partie du spectacle de Gilbert Bécaud à l’Olympia de Paris » ; alors, en souvenir, on a pu apprécier C’est en septembre. Il nous relate aussi que « Monsieur 100 000 volts » était un grand ami de Charles Aznavour et avec For me, Formidable l’assistance fut comblée. Depuis plus de 50 ans, Julien Clerc fait partie de notre univers musical et ses succès phénoménaux reflètent l’attachement de son public et ce, peu importe le pays ou la ville qu’il visite. Il nous confie que Maxime Le Forestier, cet auteur compositeur et interprète français, lui a écrit ce très beau texte, Fou peut-être, inspiré de la paternité tardive de Julien, qui était âgé de 60 ans quand son fils est né. Les quatre musiciennes deviennent choristes le temps de quelques chansons dont Hélène, Mélissa et la très rythmée Lili voulait aller danser.
On se dirige doucement vers la fin de ce fabuleux spectacle avec Partir, un succès de 1983. L’intensité avec laquelle il chante Femmes je vous aime, touche directement la gent féminine présente. La passion qui l’habite pour son métier est fortement ressentie à travers ses interprétations et ses compositions. Il conclut avec Travailler c’est trop dur, popularisée par Zachary Richard. Durant toute sa prestation, ce grand artiste aura fait en sorte que la joie de vivre était au rendez-vous. Julien Clerc et son Coeur de Rocker aura décidément toujours sa place dans le nôtre ! Pour infos on visite : www.theatregilles-vigneault.com.