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Des livres à lire pour la Journée internationale de la femme le 8 mars

Pour mieux comprendre, apprécier et aimer celles qui nous accompagnent chaque jour et sans qui la vie n’aurait pas de sens. Trois beaux romans érotiques, sans image, mais des situations à visualiser qui sont très sensuelles et qui titillent l’imagination.

 

HUSER, France, La maison du désir, 1982, Seuil, 185 pages.

(extrait) « Les étoiles s’affamèrent : sa bouche posée sur la mienne, il me les cachait. Son visage comme un écran. Ainsi alourdis de nuit, nous cheminions vers cette blancheur devinée de sa peau nue contre la mienne. Je rencontrai sa poitrine comme on ouvre les bras au retour d’une longue absence. Volubiles, chercheuses, nos mains parcouraient un corps inconnu, déployant des caresses soyeuses, aussi intimes que celle qu’ose l’amour ».

 

« A-t-on jamais lu autant d’innocence au service de tant de perversité? » Le Nouvel Observateur.

 

REYES, Alina, Le boucher, 1988, Seuil, 90 pages. Un petit roman

(extrait) (l’action se passe dans une charcuterie) « La chair du bœuf devant moi était bien la même que celle du ruminant dans son pré, sauf que le sang l’avait quittée, le fleuve qui porte et transporte si vite la vie, dont il ne restait ici que quelques gouttes comme des perles sur le papier blanc. Et le boucher qui me parlait de sexe toute la journée était de la même chair, mais chaude, et tour à tour molle et dure ; le boucher avait ses bons et ses mauvais morceaux, exigeants, avides de bruler leur vie, de se transformer en viande. Et de même étaient mes chairs, moi qui sentais le feu prendre entre mes jambes aux paroles du boucher. »

 

« Une célèbre célébration de la chair. » La Quinzaine littéraire.

 

VIZINCZEY, S. Éloges des femmes mures, 2008, 13e éd., Folio, 299 pages.

Note : le nombre d’éditions donne une bonne idée de la valeur d’un livre. Un roman autobiographique écrit par un Hongrois et publié la première fois au Canada. L’auteur préfère les femmes « mûres et pleines d’expérience ».

 

(extrait) « Je dois avouer qu’il y a des femmes qui ne portent les traces de l’âge que sur leur visage, et pas dans leur esprit ou leur caractère. » (p. 258)

 

« C’est un bijou de subtilité, de nuances, sur la découverte de la sexualité… Je n’en suis pas encore revenue. Lisez-le! » Danielle Laurin, Elle.