Avec bonheur, la proposition du nom et du dessin de Michelle Markell, 3e année, ont été choisis en juin par tous les élèves du Grand-Rocher, comme logo symbolique de leur école.
Pourquoi un renard ? « J’aime les renards! » répond spontanément Michelle lorsqu’il est question des raisons du choix de ce nom. « Vous savez, ajoute son père Steven Markell, fier de sa fille, au moment de ce choix durant deux semaines, les élèves ont vu à plusieurs reprises un renard rôder autour de l’école! »
Choix symbolique
Pour les membres du personnel enseignant de cette nouvelle école et spécialement pour le professeur d’éducation physique Francis Charest, un des promoteurs du concours qui a mené à ce choix, un logo c’est plus qu’un dessin. « Mis à profit par les enseignants, il peut devenir un véhicule de valeurs et d’attitudes souhaitées. Porté par les élèves, un logo sera plus que l’identification d’un lieu, il deviendra symbole d’appartenance à de riches qualités éducatives d’un milieu ».
Œuvre authentique à l’image du milieu
Lorsqu’on observe ce logo, on pourrait croire qu’il n’est pas le résultat de la création de cette jeune élève de neuf ans. Pourtant, confirme Catherine Bigeault, graphiste dévouée qui a accompagné Michelle Markell dans la réalisation graphique, « tout a été décidé par elle et selon ses raisons précises. »
Voici quelques commentaires partagés par Michelle lors de cette entrevue :
-« Les oreilles des renards sont semblables à des montagnes. L’école du Grand-Rocher se situe au sommet d’une montagne comme le seront nos équipes, au sommet de valeurs. Il y a des montagnes sur le logo nature de Saint-Hippolyte et les renards font partie de sa belle nature.»
-« Les yeux des renards ne sont pas trop méchants, car ils atteignent leurs objectifs par l’intelligence et la ruse. Mais les renards peuvent être aussi rapides, vites et forts quand ils sont coincés. »
– « Les renards sont de bons compagnons, fidèles et dévoués. Ils sont roux, blancs et noirs. Le roux est une couleur apaisante pour moi et leur queue est soyeuse comme un manteau réconfortant.»
Créatrice de vêtement de poupée
Depuis longtemps, partage son père Steven Markell, Michelle aime habiller ses poupées de vêtements de sa fabrication. « Plus petite, elle demandait qu’on leur attache des tissus ou du papier mouchoir avec des ficelles. Depuis quelque temps, elle apprend à coudre à la main des tissus qu’elle découpe sous ma surveillance dans de vieux vêtements. » « J’aime faire des parades et des expositions », dit en riant cette future créatrice de neuf ans qui me montre sur un mur de sa chambre, une série de poupées habillées de vêtements colorés ».