Afin d’assurer l’évolution de la qualité chimique et biologique de certains de nos lacs, la Municipalité de Saint-Hippolyte a confié à Richard Carignan et à son équipe le soin de reprendre une étude exhaustive qui avait été faite il y a déjà 10 ans. En tout, 14 lacs hippolytois seront étudiés scrupuleusement cet été, de mai à septembre.
Deux jeunes minutieuses
L’équipe choisie par le Dr Carignan est constituée de deux étudiantes universitaires que j’ai eu la chance d’interviewer après qu’elles eurent terminé l’étude d’un des lacs, le 26 juin. Joëlle Guitard et Kristel Bégin demeurent pour la saison estivale à la Station de biologie de l’Université de Montréal qui a pignon sur rue à Saint-Hippolyte. J’ai pu constater que ces jeunes sont bien minutieuses et centrées sur la tâche. Cela ne les empêche pas d’avoir bien du plaisir à se promener sur nos lacs laurentiens afin de recueillir des données combien importantes !
Biologie et Géographie au programme
Joëlle Guitard est détentrice d’un baccalauréat en Biologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Sa collègue Kristel Bégin terminera sous peu un baccalauréat en Géographie à l’Université de Montréal. Plusieurs échantillons sont récoltés sur place et d’autres données sont aussi recueillies afin d’obtenir un portrait complet de l’évolution de nos lacs à travers le temps. À partir des résultats colligés, une sorte de bilan de santé du lac étudié sera donc disponible. S’il le faut, des mesures préventives et correctives pourront être mises en plan ultérieurement afin de rétablir l’équilibre si fragile de tout écosystème lacustre.
Préserver ce qui existe
Aux dires de Kristel, « on travaille dans ce domaine pour aider à préserver ce qui existe. Les changements qui sont visibles sont souvent rapides». Pour Joëlle, « Saint-Hippolyte et les Laurentides en général, sont des endroits que je ne connaissais pas. On remarque qu’il y a plusieurs lacs pour plusieurs types de personnes. Il est aussi agréable d’observer les animaux tout autour lorsque nous sommes au milieu du lac à prendre nos relevés». En effet, un Plongeon huart semblait intrigué de voir ces deux personnes demeurer si longtemps au milieu du lac.
Résultats encourageants ?
Avec les changements qui peuvent être perçus en lien avec les bassins versants, le programme de vidange des fosses septiques, la vérification des bandes riveraines, nous souhaitons que des résultats encourageants qui concernent nos lacs puissent être observés lorsque viendra la parution du rapport, en décembre 2018. Merci à Joëlle Guitard et à Kristel Bégin de m’avoir accordé cette entrevue!