Peut-être le verrez-vous lors d’un reportage pour le journal Le Sentier ? Ludovick Roberge est l’étudiant choisi, cet été, pour vivre sa première aventure journalistique avec les membres du journal. Et, vous constaterez sans doute à ses questionnements, qu’il aime la découverte, car tout l’intéresse !
Son grand-père dit de lui qu’il est un p’tit curieux ! Et cela lui convient très bien. Pour Ludovick, ce grand-papa qu’il aime bien accompagner à la pêche, reste sa source inépuisable de récits d’autrefois. « J’aime lorsqu’il me raconte ce qu’il a vécu durant son enfance et moi, ses histoires me fascinent et je les écoute avec grand intérêt. Je me rappelle entre autres, celles de ses exploits de grimpeur lorsque vers dix ans, il allait grimper avec ses amis sur le toit des trains stationnés à la gare de Saint-Jérôme, au risque de se casser le cou, comme le lui reprochait sa mère.»
La recherche, son dada
Ludovick est étudiant en sciences humaines au collégial. Ce qu’il aime par-dessus tout c’est de découvrir la vie des gens d’autrefois. « Pour écrire un article, dit-il, il faut s’informer et faire parfois des recherches pour comprendre le contexte de la situation et, en quoi, l’événement partagé par la personne s’inscrit dans la vie des gens. Je suis jeune et je suis conscient qu’il m’arrive de ne pas tout saisir d’une situation racontée. Alors, je ne me gêne pas pour poser des questions aux journalistes plus chevronnés du journal. Avec eux, j’apprends beaucoup ! »
L’authenticité des Hippolytois
Rapidement, dès son embauche, Ludovick a plongé dans la ronde des rencontres et des entrevues pour l’édition de juillet du Sentier. « Ce qui m’a tout de suite plu, lance-t-il, est l’authenticité des gens de Saint-Hippolyte. Un événement se produit, nous rencontrons les gens et ils nous le racontent dans leurs mots et dans leur compréhension. Je réalise qu’il ne faut pas toujours chercher de grandes explications comme on nous enseigne dans les écoles ! Il faut écouter et rapporter la nouvelle. Ce qui me frappe, aussi, est la préoccupation des Hippolytois d’un certain âge dans la préservation d’un esprit communautaire, face aux autres et à l’environnement. Je suppose que c’est parce qu’ils ont grandi comme mon grand-père dans une famille nombreuse où le partage et le service étaient importants et cultivés très jeune. C’est fascinant tout ce que j’apprends. Ce travail vaut plus que plusieurs cours collégiaux ! »
L’avenir
Même si cette aventure estivale de documentariste ne fait que commencer, déjà Ludovick entrevoit son avenir dans le domaine de la recherche historique. Sa collaboration avec l’historien universitaire et journaliste, Antoine Michel LeDoux, lui fait réaliser son attachement au patrimoine québécois et à l’importance de sa préservation pour les générations futures. Quant aux emplois futurs, Ludovick affirme : « Même si les possibilités d’emplois ne sont pas nombreuses en recherche ou en histoire, je préfère me former dans une carrière où, tous les jours j’aurai de nouveaux défis d’apprentissages et de découvertes que d’effectuer un travail plus routinier. Mais, je suis encore jeune et pour le moment, je veux vivre pleinement ce premier été de journaliste en herbe ».