La première projection du court métrage Cendres a été présentée dans la grande salle du parc du Grand Héron le 2 juin. Ce film, qu’on peut maintenant visionner sur le site de la municipalité, offre une interprétation légendaire à la présence des 62 lacs de Saint-Hippolyte.
La soirée s’est déroulée dans une ambiance festive. Le film a été chaudement applaudi.
L’anecdote
Des artisans du film étaient là pour nous raconter des anecdotes du tournage, dont celle-ci : des membres de l’équipe étaient en repérage pour trouver des endroits où filmer. Tout à coup ils aperçoivent un très grand espace non boisé. Un décor plutôt rare à Saint-Hippolyte! Ils étaient devant la propriété de M. Ward. Mis au courant du projet, sans hésitation, il les a invités à circuler librement sur ses terres pour trouver l’endroit qui cadrait le mieux avec le scénario.
Le voyage
Notre légende a commencé à voyager bien au-delà de nos frontières municipales. Et ce n’est qu’un début. Cendres a déjà fait l’objet de plusieurs reconnaissances, autant pour la qualité de la réalisation, que celle de la photographie et de la danse. Le court métrage a reçu le prix du Best Indie Film Award 2023 Sélection officielle Édition printemps. Il se mesurait à des productions française, chinoise, bulgare, italienne, etc. En mai, Graham CS a été désigné meilleur directeur de la photographie par le Festival du film indépendant de Montréal.
Toujours en mai, Short to the point l’a désigné gagnant dans la catégorie Courte Danse/Comédie Musicale – Sélection Officielle. Il a été formellement sélectionné au DANCINEMA 2023. Il est également en nomination au Festival du film expérimental de danse et de musique. Impressionnante feuille de route pour une production qui a à peine quelques mois d’existence!
L’envolée
Et le héros du film, notre grand héron, continuera son envolée cet été. Il sera escorté par le réalisateur Charles-Antoine Thériault qui l’accompagnera de festival en festival à travers tout le Québec. Jusqu’où notre légende parviendra-t-elle ? À combien de gens sera-t-elle racontée ?
Erratum
Dans l’article publié en mai dans le Sentier, on a indiqué par erreur que les photos de la page trois avaient été prises par Gilles Brousseau. Il n’en est rien.
Les quatre photos publiées avec ce reportage, celle en couverture et celles de la page trois, ont été réalisées par Jeanne TUAL-KREBS qui faisait partie de l’équipe technique du film. Elle était également la photographe de plateau. Toutes nos excuses à Jeanne pour cette malencontreuse confusion.
Préparation d’un lieu de tournage.
Charles-Antoine Thériault s’entretient avec Miranda Chan et Graham Guertin-Santerre.