« Sauvons ensemble ce bien public de grande valeur! », Bruno Laroche, maire.
C’est sous cet appel à un effort collectif que Bruno Laroche, maire de Saint-Hippolyte a accepté le 12 août la présidence de la campagne de financement pour la conservation de l’église paroissiale. Les mots employés par Bruno Laroche lors du lancement reflètent bien la place qu’occupe cette entité pour les Hippolytois. « Au cœur de notre municipalité, l’église nous rappelle l’effort collectif fait de nos ancêtres, […] sa forme intérieure unique et les joyaux que représentent ses vitraux, constituent de ce lieu un bien public de grande valeur. »
Évaluation justifiée
C’est avec des chiffres révélateurs du bilan de santé préparé par les membres de l’Assemblée de Fabrique que ces derniers ont présenté un projet au Conseil du Patrimoine religieux. Ce bilan dont le principal responsable est Gilles Ducharme, qui a la responsabilité de la trésorerie, démontre l’urgent besoin d’agir pour ne pas mettre en péril ce bien commun qui fait la fierté des Hippolytoises et Hippolytois. « L’étude qu’en a faite le Conseil du Patrimoine religieux, organisme mis en place par le gouvernement du Québec pour la conservation de nos églises, héritage de l’effort collectif de nos ancêtres, a trouvé légitime notre requête », peut-on lire dans le communiqué que ce conseil a fait parvenir.
Ensemble, faisons l’effort financier approprié à nos moyens
« Bien que le montant accordé soit substantiel, confirme Gilles Ducharme, soit près de 70 % de l’évaluation actuelle des coûts, nous sommes encore en déficit d’un bon montant. Mais optimistes qu’avec la présidence de Bruno Laroche, gestionnaire reconnu depuis plusieurs années au sein de l’administration municipale et de comté, nous sommes persuadés que les commanditaires sollicités nous appuieront. D’ailleurs, ces derniers l’ont fait, généreusement, durant plusieurs années avec le tournoi de golf qui, malheureusement cette année, n’a pas eu lieu à cause de l’état de la pandémie. Mais nous le prévoyons, malgré ces efforts, cela ne sera pas suffisant. Nous comptons donc aussi sur la générosité non pas seulement des paroissiens, mais de tous les citoyennes et citoyens qui ont à cœur ce lieu. »
Être reconnu comme partenaire de ce financement
Comme dans plusieurs organisations, les membres de l’Assemblée de Fabrique mettront à l’honneur les efforts de tous les contributeurs à cette campagne. Tout comme l’ont fait les ancêtres par un don monétaire pour défrayer, soit les coûts d’un vitrail ou de la cloche, d’une fresque ou d’autres ornements présents dans ce lieu et qui en constituent la richesse communautaire patrimoniale, selon les argents donnés, des mentions seront accordées. Comme la participation du Conseil du patrimoine religieux est très substantielle, ce dernier porte le titre de partenaire majeur. Les donateurs d’un montant de 5000 $ seront appelés partenaires associés, de 1000 $, commanditaires majeurs et 500 $, commanditaires. Bien sûr, tous les dons sont bienvenus et ceux qui les feront seront parmi les contributeurs volontaires. Un formulaire est accessible et pour tout montant de 20 $ et plus, un reçu de charité pour fin d’impôts est accessible.
Suivre les progrès « au fil du Sentier »
Chaque mois dans la publication du journal Le Sentier comme dans le feuillet paroissial, la population pourra suivre le progrès des contributions. De plus, dans ce tableau d’honneur, le nom des généreux donateurs sera inscrit selon les catégories mentionnées précédemment.
Je fais ma part, MON ÉGLISE J’Y TIENS!
C’est sous ce défi que Gilles Ducharme invite tous les concitoyennes et concitoyens à « conserver à notre église, sa fierté, son originalité, son utilité et sa beauté. Que tous, par notre action et notre agir, nous puissions nous dire : Je fais ma part ‘‘MON ÉGLISE J’Y TIENS’’».
Les membres de l’Assemblée de Fabrique
Yolande Cadieux, présidente, Godefroid Munima, prêtre modérateur, Pierre Cadieux, marguillier, responsable du projet de réfection, Gilles Ducharme, trésorier, responsable de la campagne de financement, et les marguilliers Diane Strati, Jacques Aubert et Lyne Demontigny.
Bruno Laroche, président d’honneur de la campagne de financement
Yolande Cadieux annonçait avec grand plaisir que Bruno Laroche, maire de Saint-Hippolyte, acceptait avec joie de présider cette campagne de financement qui sera mise sur pied pour récolter des fonds. Ce projet encore tout chaud est en élaboration au sein des membres du conseil de la Fabrique. « Pour le moment, les idées fusent de partout et, à chaque pas nouveau, que des réponses positives, c’est encourageant! Ainsi, lorsque nous avons rencontré Bruno Laroche pour lui proposer la présidence, celui-ci a accepté d’emblée d’y jouer ce rôle important. Nous ne voyons que du positif avec lui à la proue de ce projet! Car, la préservation et la mise en valeur de l’église paroissiale et des valeurs patrimoniales reconnues qu’elle contient, c’est, aujourd’hui, au-delà de l’intérêt des seuls paroissiens qui la fréquentent. En partie retrouvée, l’histoire des 150 ans et plus d’existence de la municipalité démontre bien le rôle important qu’ait joué ce lieu. Et la disparition malheureuse depuis quelques années d’autres bâtiments villageois ancestraux, témoins de cette histoire, justifie encore plus l’urgence et l’importance précieuse de sa nécessaire préservation