La municipalité de Saint-Hippolyte vient d’acquérir un des derniers joyaux environnementaux consacrés au plein air autour du lac de l’Achigan. « C’est un héritage exceptionnel », a précisé Jennifer Ouellette, conseillère municipale.
Bruno Laroche, maire de Saint-Hippolyte est fier de cette dernière acquisition au coût de 3,2M$. Selon les propos partagés à l’annonce de cette transaction, le financement se fera en partie par « une ponction de 1 159 000 $ dans le surplus accumulé et 2,2M$ en règlement d’emprunt (taxes applicables et autres frais inclus) ». Cela vient consolider, précise les propos rapportés, la mission que s’est donnée cette administration depuis quelques années : offrir un environnement pur et naturel à l’ensemble de la population.
Accès à l’eau pour les citoyens
Le journaliste Mychel Lapointe d’Info-Laurentides rapporte que le maire a souligné que « beaucoup de citoyens n’ont pas accès à l’eau (des lacs hippolytois). Or avec cette acquisition, les gens de Saint-Hippolyte vont avoir accès à la plage et aux bâtiments ». D’une superficie totalisant 450,000pc dont 460 pieds en bordure du lac, ce domaine offre actuellement 25 bâtiments consacrés comme dortoirs, chalets et services ainsi que des équipements sportifs comme un terrain de volleyball et une piste d’hébertisme, dont les citoyens pourront profiter.
Vocation récréative préservée
Selon les propos rapportés, les autorités municipales maintiendront la vocation récréative de cet espace de villégiature protégé. « Les camps de jour d’été se poursuivront et nous pourrions même y augmenter le nombre d’enfants de 125 jusqu’à 150 ». La dernière année, le camp accueillait 90 enfants. De plus, l’administration avance comme projet d’aménager pour l’hiver quelques bâtiments afin de rendre cette aire récréative de plein air accessible à l’année.
Station maxi plein-air
Slogan mis de l’avant dès 1975 par le maire Roger Cabana, les administrations municipales successives ont poursuivi, non sans-effort, des politiques pour mettre en place des règlements de conservation, de préservation et de mise en valeur du territoire hippolytois.1 Depuis quelques années, l’administration Laroche confirme cette orientation. Dernièrement, l’acquisition du Mont-Tyrol marquait un pas de plus, tout comme cette nouvelle acquisition de très grande valeur.
1 Antoine Michel LeDoux, Saint-Hippolyte : Sur les chemins de son histoire, 1869-2019, Municipalité de Saint-Hippolyte, 2019. Chapitre 5 – Vivre dans un environnement sain et dynamique.
Camp Lac l’Achigan, aujourd’hui
Site exceptionnel, 28 bâtiments aménagés occupent actuellement ce lieu qui peut accueillir environ 400 enfants. Depuis quelques années, des chalets aménagés sont également offerts à des familles. Les campeurs ont à leur disposition pour leur hébergement, des dortoirs, un service de cuisine qui offre des repas nutritifs dans une salle à manger spacieuse. Pour les amateurs de camping sauvage, le site offre également des espaces consacrés. Tous les campeurs ont accès à une infirmerie, une laverie et des installations d’entreposage.
De multiples activités animées par des moniteurs sont offertes en plein air, à l’auditorium, aux ateliers d’artisanat et de bricolage ainsi qu’à la chapelle. Station de sports de plein air par excellence, les campeurs disposent d’un terrain de jeu doté de glissades, d’un château fort à deux niveaux, de balançoires, d’un trampoline, d’un panier de basket, ainsi que des terrains de volley-ball de plage et de balle molle et récemment, d’un parcours d’hébertisme et d’un auditorium pour les jeux intérieurs. Le site s’enorgueillit d’une magnifique plage sablonneuse où l’on pratique, sous surveillance, de nombreuses activités aquatiques : natation, promenades en canot, en pédalo, en kayak.
Ainsi dans un cadre enchanteur à l’environnement pur et sain loin de la ville, des enfants et des familles, plusieurs issus de milieux défavorisés échappent à leurs soucis quotidiens, se font de nouveaux amis et s’adonnent à des activités qui leur étaient souvent inconnues.