Les bénévoles du comptoir alimentaire de Saint-Hippolyte ont présenté le bilan de leur année financière au cours de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue le 18 novembre.
Le mois dernier, mon collègue Antoine Michel LeDoux publiait un article intitulé Des invisibles remarquables au secours de « doubles » confinés. On y constatait le rôle essentiel joué par le comptoir dans la vie communautaire de Saint-Hippolyte, rôle qui s’est avéré d’autant plus nécessaire durant le confinement.
Bilan de l’année 2019-2020
L’AGA a permis aux bénévoles de l’organisme de faire le bilan de leur dernière année financière, soit la période du 1er septembre 2019 au 31 août 2020.
Les nouvelles étaient bonnes. Malgré une demande qui a augmenté durant plusieurs mois cette année, bien évidemment du fait de la pandémie, le comptoir a réussi à répondre à toutes les requêtes provenant des résidents dans le besoin. En dépit de cette charge accrue, il est parvenu à boucler son budget avec un solde créditeur.
Pour continuer à offrir des services tous les ans, le comptoir alimentaire compte sur trois sources de financement et de ravitaillement : les dons du public, Moisson Laurentides qui livre la majorité des denrées qui sont distribuées toutes les semaines aux ménages dans le dénuement et la municipalité de Saint-Hippolyte qui octroie une subvention annuelle, prête un local et apporte une aide logistique.
On compte aussi, parmi les commanditaires réguliers, le Marché Tradition et IGA. Ces deux commerces de la municipalité vendent des sacs de Guignolée à l’hiver et au printemps. Le Marché Tradition participe également à la collecte de cannettes des bénévoles du comptoir alors qu’IGA offre des cartes-cadeaux.
Dans le rapport annuel d’activités, on a tenu à souligner les dons et subventions « spéciaux COVID » reçus cette année : une subvention de 5,000 $ de Marguerite Blais, députée de Prévost et ministre responsable des Aînés et des Proches aidants; une subvention de 1,000 $ de la Caisse populaire Saint-Antoine des Laurentides; une contribution de l’Auberge Morency qui a offert des plats cuisinés au comptoir pendant quatre semaines; 1,100 $ de profit suite à la vente de la centaine de masques offerts par le Cercle de Fermières1; deux livraisons supplémentaires, des masques et du désinfectant offerts par Moisson Laurentides; plus de masques et de désinfectant offerts par la Croix-Rouge. Sans oublier tous « les bras supplémentaires »2 qui ont travaillé aux côtés des neuf bénévoles habituels du comptoir.
Une année spéciale
2019-2020 a été une année spéciale durant laquelle les procédures ont dû être modifiées. En avril et mai, la distribution s’est faite à l’extérieur du pavillon du lac Bleu, sous un chapiteau. Les bénévoles se souviennent particulièrement du 2 avril, date à laquelle ils ont remis les boîtes de victuailles sous une pluie battante! En juin, nouvel ajustement : la distribution se fait partiellement à l’intérieur du pavillon et partiellement à l’extérieur. C’est cette dernière pratique qui est encore en vigueur aujourd’hui. Mais avec le froid et la neige, le chapiteau n’est plus une option viable. On réfléchit à une nouvelle solution.
Année 2020-2021
Le 1er septembre 2020 a marqué le début d’une nouvelle année financière pour le comptoir alimentaire. Novembre et décembre sont les mois de l’année où le comptoir est en recherche active de financement. La Grande Guignolée de décembre est ordinairement l’activité qui permet d’amasser le plus de dons. Mais Saint-Hippolyte se situe dans la zone rouge et se retrouve de nouveau en mode confinement. Cette année, vous ne verrez pas de bénévoles qui sollicitent votre don quand vous êtes au volant ou que vous sortez de l’épicerie. Cette année, on vous sollicite autrement. L’approche est peut-être moins directe, mais un fait demeure, les contributions financières sont essentielles à la bonne marche de l’organisme. Donner reste la meilleure façon de démontrer votre appréciation du travail accompli par les bénévoles du comptoir alimentaire de Saint-Hippolyte et votre volonté de le conserver bien vivant au cœur de notre municipalité.
- Article Nos Fermières en temps de pandémie, Le Sentier, août 2020.
- Article Des invisibles remarquables au secours de « doubles » confinés, Le Sentier, novembre 2020.