Mais ou et donc car ni or puisque lorsque quand si comme sont tous des conjonctions de subordination. Ce sont des mots invariables qui servent à unir deux parties d’une phrase ou deux mots de même nature.
J’aime bien le mais! Il m’apparaît comme le plus large, le plus infini. Il peut s’en aller dans tous les sens, toutes les directions, restrictions ou ouvertures. Le mais, si on lui enlève sa dernière lettre touche au printemps, car il devient mai. Par contre, si on lui met un tréma, il s’allie alors la fin de l’été, ce temps où le maïs est à son apogée.
Mais il y a plus! Allez savoir tout ce que renferme cette conjonction lorsqu’elle se glisse dans une phrase. Cela annonce une nouvelle route, peut-être belle, peut-être aussi inquiétante. Le mais allonge l’indécision ou revendique une décision. Comme une note de musique, il peut habiter plusieurs portées.
Cette conjonction peut libérer ou emprisonner! Elle peut ouvrir une infinie de suppositions et nous démontre à quel point le langage peut nous conduire sur mille et un sentiers!