Une partie de la joyeuse équipe du journal

Le journal n’est pas seulement des pages de nouvelles, ajoutées une après l’autre, mois après mois…. Le journal est une entité vivante nourrie mois après mois depuis 37 ans comme un levain qu’on entretient avec amour.

 

Le décompte de toutes les personnes qui ont contribué à la sauvegarde de notre mensuel, à l’histoire de Saint-Hippolyte, serait plus que surprenant. J’aimerais leur rendre hommage pour toutes les rencontres, les heures investies dans ce grand projet, car grâce à leurs intérêts, leurs passions, nous existons encore et à notre tour, nous pouvons nous accomplir au travers de celui-ci.

 

Cette réflexion faisait partie d’un courriel envoyé aux membres de mon équipe et je me suis dit que nos lecteurs ont appris les dernières années comment est né Le Sentier, mais savent-ils à quoi ressemble un mois de production ? Alors voici tout ce que vous vouliez savoir sur Le Sentier!

 

Au début

Le Sentier est un journal communautaire qui existe depuis 37 ans. À ses débuts, quelques personnes, sans expérience en ce domaine, se sont réunies avec le commun désir de mettre en place un instrument de communication qui permettrait à la population de Saint-Hippolyte d’être au courant des événements qui avaient lieu dans notre municipalité. Tout se faisait à la bonne franquette, autour d’une table; crayons, dactylo, règles et papiers étaient nos outils. La plupart des textes nous arrivaient de citoyens qui avaient des choses à raconter, à annoncer. Depuis, le journal a évolué autant dans son contenu, sa gestion que sa présentation et ceci grâce aux personnes qui en ont fait partie et à la technologie avancée qui a facilité énormément la tâche.

 

Les étapes de production

Le coordinateur du journal reste à l’affût des événements, des activités qui se déroulent dans notre municipalité. Il reçoit aussi des communiqués de presse qui lui arrivent de différents organismes ou de citoyens. Selon les thèmes, il propose aux journalistes bénévoles les articles à écrire selon leurs intérêts. Le photographe est appelé à se rendre sur place afin d’illustrer le texte à paraître. Les journalistes ont jusqu’au 18 du mois pour faire parvenir leurs articles. Parfois, la date de tombée sera prolongée advenant un événement de dernière minute.

 

Une fois les textes reçus, le coordinateur les transfère à une bénévole dont la spécialité est le codage. Coder un texte consiste à le rendre apte à être utilisé par le logiciel de la mise en page ce qui facilite le travail de l’infographe. Elle procède en même temps à une première correction des textes qui sont par la suite retournés au coordinateur. De son côté, le photographe envoie ses clichés bien identifiés. Entre-temps, tout un travail est accompli par les agentes de publicité. Le nombre de publicités achetées par les entreprises détermine le nombre de pages du journal.

 

Suite à ces premières étapes arrive la mise en page! Un travail fait par l’infographiste avec l’aide du coordinateur. C’est ici que prend forme l’édition du journal. Plusieurs décisions doivent être prises. La tâche de l’infographiste consiste à mettre en page les textes, les publicités, le format de la typographie. Les échanges se font par la suite autour de l’ordinateur afin de choisir l’événement qui fera la première page, la disposition des articles selon leur importance, l’emplacement des publicités. Le montage complété, une copie du journal est imprimée. Maintenant, c’est l’heure de la correction.

 

La correction se fait au local du journal qui est situé en face de l’église. Trois à cinq correcteurs sont autour de la table et chacun prend une page et corrige les textes qui s’y trouvent. Chaque page est corrigée par deux réviseurs. On vérifie l’orthographe, on vérifie des légendes sous les photos, on rectifie les fautes de frappe. La séance de correction est un vrai plaisir. Le tout se fait avec rigueur. On discute sur les corrections à apporter avec respect et… beaucoup de plaisir. Après la vérification des textes, les pages sont données à l’infographiste qui apporte les modifications nécessaires avant l’impression.

 

L’impression

L’imprimeur est contacté par le coordinateur pour l’informer de l’envoi de l’édition et celui-ci la retourne en version prépresse pour une dernière vérification de notre part et notre autorisation pour l’impression. Après deux jours, le journal est distribué dans les commerces de la région et dans vos boîtes aux lettres.

 

Le journal sur le WEB

Le site du journal est fort intéressant à consulter. Dès l’envoi du journal à l’imprimerie, une version virtuelle est installée sur le site. On y retrouve les archives de toutes les éditions parues depuis mars 1983, des compléments à certains articles, des réponses à vos interrogations suite à la lecture d’un article, dont celui que vous lisez présentement. On vous invite à le visiter afin de mieux connaitre le Sentier, ses bénévoles, sa mission et ses besoins, car le journal est toujours à la recherche de journalistes, de publicistes, d’idées et de photos. Nous aimons être mis au courant d’événements spéciaux qui se déroulent dans votre entourage, de personnes inspirantes par leur vécu, leur implication dans la communauté ou simplement nous faire part d’une photo d’un oiseau jamais vu sur le territoire avec un petit texte qui nous informe du contexte de cette découverte. Nos journalistes se déplacent pour assister aux événements, pour rencontrer les gens et écrire un article sur le sujet.

 

Facebook

Le journal a aussi une page Facebook où certains textes de la dernière édition apparaissent ainsi que des informations importantes qui se sont ajoutées durant le mois. Adresse courriel pour nous faire parvenir vos demandes et suggestions : redaction@journallesentier.ca

Site Web du journal Le Sentier : www.journal-le-sentier.ca

Téléphone : 450 563‑5151