Avec un temps de 13 heures, 27 minutes et 27 secondes, l’Hippolytois Raymond Lévesque a complété le Championnat du monde Ironman, le 14 octobre, à Kailua-Kona, Hawaï.
L’épreuve, qui réunit dans l’archipel américain le summum des triathlètes au monde, impose de parcourir 3,82 km de nage, 180,2 km de vélo et 42,2 km de course en moins de 17 heures.
Nager dans l’océan
La natation s’est effectuée dans les temps prévus par IronRay, en 1 h 32 et 40 secondes, dans un contexte très favorable, marqué par l’absence de vagues. Le défi de cette section de la compétition demeure le spectaculaire départ avec plus de 2 000 athlètes qui s’élancent en même temps. Une masse d’individus s’avance ainsi dans l’océan Pacifique avec le but ultime de se démarquer.
Pédaler à flanc de volcan
Au vélo, les performances de l’Hippolytois ont surpris tout le monde, lui qui a complété le parcours en 6 heures 5 minutes et 2 secondes. Les conditions étaient pourtant difficiles, parce l’absence de vent rendait l’humidité accablante et la chaleur intenable. Ce fut effectivement l’une des journées les plus chaudes sur l’île, la température frôlant les quarante degrés. Lévesque a dépassé la plupart de ses adversaires dans cette partie de la discipline.
Courir à haute température
À la course à pied, la chaleur intrinsèque au circuit dans un champ de lave volcanique, le vent inexistant et des inconforts gastriques ont perturbé les estimations de temps initiaux, Lévesque complétant cette section en 5 heures, 41 minutes et 3 secondes. L’athlète de 65 ans a puisé le courage pour terminer ce périple dans son expérience de triathlète et dans son désir d’honorer la présence de ses proches à la compétition.
Les championnats du monde Ironman ont lieu depuis déjà 36 ans, afin de concrétiser, année après année, l’expression selon laquelle « tout est possible », parce que le parcours de cette île est clairement le triathlon le plus difficile de la planète.
Texte: Carine Tremblay et Marie Lévesque