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Maître d’œuvre de 5400 productions mensuelles hippolytoises

 

Chers lecteurs, en ce mois d’avril, où traditionnellement la première journée est propice à jouer des tours à ceux qu’on aime1, Le Sentier vous invite à jouer, à découvrir une personne de votre entourage qui se cache derrière ce texte. Et, pourquoi pas renouveler chaque mois ce jeu de découverte! En consultant le site web du journal vous y trouverez son identité. Bonnes découvertes !  

Nichée dans un grenier villageois où la fenêtre ouverte marque sa présence depuis plus de 20 ans,  cette personne contribue au sein d’une équipe de bénévoles à structurer des informations offertes aux Hippolytois.

 

Sortir de l’anonymat, ne lui plaît guère, habituée à œuvrer dans l’ombre. Pourtant chacune de ses réalisations, véritables tours de passe-passe réalisées en 10 jours, défient temps, rapidité et précisions. Malgré cela, chaque mois, un chef d’œuvre d’agencement, de mots et d’images est produit, fruit ardu de son travail.

Suzanne et membres du journal Le Sentier

Parcours atypique  

Finissant au milieu des années 1970, un parcours collégial en esthétique de présentation, la vie de bohême de ces années, la comblait. Ses désirs d’avenir l’aspiraient vers un univers de créations artistiques de tout horizon : décors, confection d’accessoires et de vêtements théâtraux,  marionnettes et autres personnages, voir décoration intérieure de maisons, de boutiques, d’étalage, sculpture et peinture, tout lui plaisait. Et c’est dans l’univers du graphisme qu’a eu lieu sa «grande première» !

Saint-Hippolyte sur sa route
Je l’entends chuchoter. «Tout cela s’est passé il y a si longtemps! Table à dessin, feuilles et cartons, stylo à filet, compas et autres instruments, on qualifierait cela aujourd’hui de «primitifs». L’informatique, même avec les premières et immenses machines, ont changé beaucoup ce domaine ! À ces époques comme aujourd’hui, il nous faut être autodidacte sinon, rapidement nous sommes vite dépassés. Dans ma carrière, j’ai connu d’immenses entreprises installées à ville d’Anjou, à de plus petites comme celle des Éditions du Phare de Saint-Jérôme. C’est par l’entremise de connaissances au Mirabel, puis à l’Écho du Nord que Saint-Hippolyte est arrivée sur ma route.»

Multiples qualités
Puis, on parle de qualités nécessaires. Passionné, arrive vite en premier. Les yeux brillants et vifs qui me regardent expriment cela sans équivoque. «Lorsqu’il faut recommencer et recommencer jusqu’à ce que nous soyons satisfaits, demande de la passion pour son travail, tout comme de la patience. C’est un travail de moine où tout doit être fait à la perfection! On ne peut pas rien laisser passer! Ma contribution arrive presqu’à la fin d’un long parcours. Si je ne fais pas attention, tout peut être gâché !» Mais, à n’en pas douter, par nos échanges et partages, ouverte d’esprit et curieuse, lui appartiennent aussi. «Tout m’intéresse ! Et, dans ce travail que je fais, je m’informe tous les jours!»

Célèbre homonyme

En riant, un nom homonyme célèbre apparaît dans la conversation. Elle m’avoue candidement, «Sans le savoir, j’ai même fréquenté la même école que sa sœur Isabelle ! C’est en me plaçant en travail d’équipe avec, que nous nous sommes aperçues de la coïncidence. Mais, nous n’avons que le nom en commun. Cette personne est connue pour le chant lyrique, ses fous rire uniques et communicatifs, ses performances au Théâtre des Variétés et, ses implications bénévoles. À son départ, plus d’un téléspectateur l’ont regrettée. Marraine des p’tits canards de la Fondation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme et des enchères annuelles de la Fondation du Dr Julien, sa vente de gâteaux aux fruits faisait fureur.

Bonheur au soleil

Bien qu’assidue et très disponible toute l’année,  cette personne disparaît régulièrement pour vivre durant quelques jours dans un éden tropical. « Objectifs : marcher et se laisser caresser par le vent salin de la plage, lire et lézarder au soleil chaud pour faire le plein d’énergie. C’est un ressourcement et un apaisement incroyable! J’y suis allée 22 fois, en 16 ans, c’est dire combien cela me plaît et me fait du bien !»

1Depuis 1564, Charles IX roi de France a fait débuter l’année civile le 1e janvier selon le calendrier grégorien lié aux fêtes religieuses plutôt que le 1e avril, calendrier julien de l’empire romain, marquant la renaissance printanière. La tradition veut que l’on joue des tours en cette journée.