Méli-mélo printanier en trois temps
- Préparation
En ce début de printemps, quoi de mieux que de préparer notre potager avec l’ensoleillement fort du printemps. Les semis pousseront bien et moi ça me permet de tenir bon jusqu’à l’arrivée de l’été, de garder un bon moral, car l’hiver est long au Québec. Mes tomates et piments sont déjà en processus de germination.
- Observation
L’an passé, j’ai eu la chance d’observer tout le processus de croissance du papillon monarque dans ma cour. J’en ai été comblée. Par un bel après-midi ensoleillé, j’ai vu un monarque se promener. Jamais je n’aurais pu me douter qu’il venait de pondre sur mon plant d’asclépiade qui avait poussé par hasard dans le coin de ma plate-bande et que j’ai laissé même si ça faisait un peu « mauvaise herbe ». Mon but était de pouvoir aider le monarque, ce papillon majestueux et en déclin depuis plusieurs années. Quelques jours plus tard, je vois la chenille très reconnaissable par ses couleurs jaune et noire et qui mangeait mon asclépiade. Elle grossissait à vue d’œil.
Elle a fini par manger tout le plant et est devenue très dodue. Il ne restait que la tige centrale de l’asclépiade et la chenille s’est alors transformée en chrysalide d’un beau vert pâle et or très distinctif de cette espèce. Immobile, elle est restée ainsi deux semaines et ensuite, la chrysalide est devenue transparente et je pouvais voir le papillon tout recroquevillé et prêt à sortir en quelques heures. Il est sorti de son cocon et a séché ses ailes pendant plusieurs jours. Il bougeait peu, et un beau jour il est parti à voler! J’espère qu’il s’est rendu au Mexique avec ses congénères pour se reproduire. J’ai beaucoup lu sur ce papillon. Cette génération qui éclot en automne et qui retourne au Mexique est très résistante. J’espère en voir de nouveau cette année. Observer toute cette beauté m’encourage à persévérer dans mon tournant vert.
- Action
Dernièrement, j’ai banni la pellicule plastique de ma maison en recyclant du tissu et en l’enduisant de cire d’abeille. C’est facile à faire. Il vous faudra :
- un fer à repasser;
- du papier parchemin;
- de la cire d’abeille (râpée ou en pastilles) que l’on trouve dans les boutiques en vrac;
- un tissu mince (drap ou autre).
Et le tour est joué! Un pas de plus vers l’abolition du plastique. Je suis très fière des citoyens de Saint-Hippolyte qui prennent le temps de s’adapter à l’abolition des sacs dans nos commerces. Bons petits gestes à tous!