Des grands livres à lire une fois dans sa vie

Alix, un Tintin de l’Antiquité, une BD d’aventures

Tintin nous a fait découvrir, le Tibet, l’Amérique du Sud et les Indiens du Nord, l’Afrique, la Russie, l’Arabie, la Chine, la science, la lune, etc. Alix vit des aventures chez les Égyptiens, les Étrusques, les Grecs, les Chinois, les Légions romaines, Babylone, la Mésopotamie, Carthage, Athènes, Jérusalem, Pompéi, Pétra, bref chez tous les grands peuples de l’Antiquité, et d’autres disparus. Il nous les fait découvrir.

 

Quinze belles BD de Jacques Martin, pour faire connaitre aux jeunes l’histoire de cette période, centrale du temps des collèges classiques, mais oubliés par l’école de nos jours. La sorcellerie, la magie, la politique, les costumes et religions antiques, la marine, les Jeux olympiques, les « Sept merveilles du monde », Alexandre le Grand, Cléopâtre, Néron, le dieu Baal, etc. Tout est là.

 

Alix est un jeune homme blond, citoyen romain, toujours accompagné par son fidèle ami Enak, qui vit vers 50 av. J-C., comme Astérix, six ans avant l’assassinat de César en -44. Une bonne question pour les jeunes : comment savaient-ils, en moins 44, qu’ils vivaient en moins 44, que César est mort cette année-là?

 

Alix, comme Tintin est naïf, mais il se débrouille bien malgré les magouilles des adultes. Il démontre que la nature humaine n’a pas changé depuis l’Antiquité, malgré nos spécialistes en « humaines sciences » qui affirment le contraire. Le jeune qui comprend cela, en 2020, aura plus de chances d’être heureux en devenant adulte. N’est-ce pas là, la valeur d’une œuvre classique? N’oublions pas la requête de Jacques Grand’Maison « revalorisons notre histoire ». Lire Alix est un bon moyen pour ce faire.

 

Rappelons que, pour la première femme élue à l’Académie française, Marguerite Yourcenar, cette période de l’Antiquité romaine prépare la plus belle époque de l’histoire, celle de la Pax Romana : « Ce IIe siècle m’intéresse parce qu’il fut, pour un temps fort long, celui des derniers hommes libres ». Elle cite Flaubert, « Les dieux n’étant plus, et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc-Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été ».