Les statistiques québécoises de 2014 montrent un pourcentage de participation de 71,4 % des électrices et électeurs inscrits qui ont exercé leur droit de vote. Cela représente une diminution de 3,17 points au taux de participation du 4 septembre 2012 qui était de 74,6 %. Mondialement, le même constat est observé dans la majorité des pays démocratiques1.

 

La première démocratie athénienne, malgré qu’elle fût réservée à quelques élites, permettait tout de même de faire valoir son opinion. Certes, ce droit de parole à la conduite des affaires a évolué jusqu’au XIXe siècle, grande période de Révolutions contre l’autoritarisme des monarchies et des gouvernements. Cette « volonté populaire » de faire valoir son opinion suppose que les citoyens prennent, d’abord, position sur des enjeux. Or, on peut s’interroger sur la motivation actuelle des citoyens à vouloir prendre position et tenter de faire une « différence » dans la vie publique. Le tableau qui suit permet de percevoir les mécanismes d’une participation citoyenne. Les éléments en rouge constituent des points d’ancrage possibles, à investir, pour faire progresser l’implication citoyenne.

 

1 Institut du Nouveau Monde, 2014