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Nicolas Vachon, jeune athlète, d’hier à aujourd’hui


Les 35 ans du journal sont une occasion sympathique pour sonder les archives sportives à la recherche de nos athlètes émérites. Notre curiosité nous a dirigés ce mois-ci vers Nicolas Vachon, dont la carrière, toujours en croissance, vaut votre attention pour ces quelques lignes.
Nicolas, qui vient tout juste de célébrer son 22e anniversaire, est un haltérophile de haut niveau. Celui qui s’entraîne depuis ses huit ans sous l’égide de son père, Mario Vachon, a déjà représenté cinq fois le Canada à l’étranger en haltérophilie : aux Jeux du Commonwealth (Australie, 2018, 4e rang), aux Championnats du Commonwealth (Australie, 2017, 6e rang), aux Championnats du monde junior (Pologne, 2015, 19e et 20e rangs), aux Jeux du Commonwealth (Écosse, 2014, 13e rang), et aux Championnats panaméricains (République dominicaine, 2014, 12e et 13e rangs).

PAA, un but à atteindre
À l’évidence, le jeune homme progresse bien dans sa discipline, et il aimerait se distinguer suffisamment dans la prochaine année pour faire partie du PAA, le Programme fédéral d’aide aux athlètes, une source de financement qui permet aux sportifs de haut niveau de se concentrer davantage sur leur sport. Il est notable que seuls les sept meilleurs canadiens, hommes et femmes confondus, soient retenus annuellement en haltérophilie pour ce programme.

Des compétitions et des médailles
Quatre fois détenteur de la bourse Banque Nationale, et intronisé au panthéon du Loran d’Or à titre d’athlète d’exception, Nicolas a complété un DEC en Génie mécanique l’an dernier et il poursuit ses études en gestion immobilière, à l’Université Laval. Il a été champion canadien en junior dans sa discipline pendant cinq ans et champion canadien sénior à deux reprises. Déjà, en 2008, à 12 ans, il récoltait le trophée Mini Louis-Cyr, alors que ses premières médailles, duo de bronze, furent acquises en 2009, aux Jeux du Québec. Ses records aux Jeux du Québec sont d’ailleurs demeurés imbattus pendant quatre années consécutives. Nicolas participait à une épreuve sportive aux trois semaines environ, lors de sa carrière junior. Maintenant sénior, il concourt dans cinq à sept compétitions d’envergure annuellement.

Voyager sportivement
En ce début juillet, Nicolas se trouve à Nice, en France, pour un camp de perfectionnement supervisé par Guy Marineau, président du Club d’haltérophilie de Lachute. Nicolas se rendra à Halifax pour un autre camp cette année, alors qu’il a accompli un camp en Louisiane ce printemps. « Voyager pour le sport, c’est l’une des belles récompenses du dévouement à l’entraînement », affirme le jeune Hippolytois.

 

 

Vers les championnats séniors
Assurément, la progression technique continuelle de Nicolas le conduit vers les Championnats du monde sénior, qui auront lieu en novembre 2018 au Turkménistan, et qui sont les compétitions les plus importantes avant les olympiques. Sans se mettre de pression, Nicolas garde les olympiques à l’œil, car ils représentent une chance unique dans une vie, une chance qui s’ajoute à celle toute particulière, selon lui, d’avoir grandi en tant qu’athlète de haut niveau et d’être en mesure d’apprécier régulièrement les fruits de sa discipline d’entrainement.