Ils sont arrivés dans la classe, déterminés à s’engager dans cette belle aventure journalistique. Le sourire aux lèvres, ils nous saluaient et nous observaient du coin de l’œil avant de prendre place un peu partout dans la classe.
Nous étions fébriles de les rencontrer, de les connaître et de les entendre. L’atmosphère de l’école et de la classe a vite fait de nous replacer dans la peau de l’enseignant que nous étions jadis. L’école des Hauteurs avait accepté notre projet. Onze élèves se sont inscrits, décidés à se donner à l’écriture, pas n’importe laquelle, celle qui touchera des centaines de lecteurs.
L’absence d’Audrey
Une première main se lève : « Pourquoi Audrey n’est-elle pas là? » Audrey, l’animatrice des deux dernières années, a laissé sa marque auprès des jeunes avec qui elle a travaillé.
La preuve, son nom a été mentionné à plusieurs reprises lors de l’activité et en plus, nous sommes deux pour continuer un projet qu’Audrey menait avec brio. Reçue bachelière au printemps passé, elle a quitté pour un nouveau travail.
Des élèves dynamiques
Les enfants se sont présentés à tour de rôle. Nous leur avons demandé de nous dire pourquoi ils ont choisi cet atelier, les thèmes qui les intéressent et ce qu’ils attendent de cette mini- formation.
Rapidement le groupe s’est démarqué par un dynamisme certain, une bonne écoute et une capacité de s’exprimer en émettant des idées et des opinions. Tous connaissaient Le Sentier, et écrire est un plaisir pour eux. C’était bon d’entendre ces jeunes échanger spontanément et candidement tout en démontrant leur capacité de réflexion.
Des outils essentiels
Pour officialiser leur nouveau statut d’apprenti journaliste, nous leur avons remis un stylo et un calepin, outils essentiels du bon reporter.
Nous sommes retournés à la maison, heureux de cette première rencontre. Voir cette jeunesse avide d’apprendre, nous laisse présager tout leur potentiel et nous incite à leur donner le meilleur de nous-mêmes.