Louis Croteau travaille à la municipalité de Saint-Hippolyte depuis 2015, à titre de directeur des loisirs, sports, plein air et vie communautaire.
Le petit bijou qu’il chérit, avec son équipe, c’est le développement du Centre plein-air Roger-Cabana. Dès son arrivée en poste, monsieur Croteau s’est appliqué à convertir un attrait principalement hivernal en un bien collectif utilisable à l’année. Il a fallu trouver des solutions pour adapter la réalité du terrain, faire de petits ponts, conceptualiser des sentiers agréables, s’assurer de bien les drainer. Au fil du calendrier des réalisations, ce sportif dans l’âme parcourt les sentiers pour évaluer et apprécier le détail des accomplissements. Sa riche expérience au centre de ski Mont Blanc et à la municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard le guide dans ses projets.
De l’espace pour les idées
Assurément, l’admiration du potentiel en plein air de notre municipalité flotte dans les bureaux de la Maison des loisirs. Certains l’ignorent sans doute, mais au-delà du bâtiment visible de la rue, le Centre Roger-Cabana compte trois grands lots, dont une large partie reste encore à développer.
Roger-Cabana : des acquis durables
L’aménagement trône sur des terrains municipaux, un phénomène somme toute peu répandu, et la santé financière hippolytoise aide à mener de beaux projets à terme. Les activités y sont des plus variées : 10 km de sentiers pour la randonnée, la course ou le vélo de montagne, l’été. Depuis 2011, un sentier Art-Nature met en valeur des œuvres d’art façonnées à partir de matériaux nobles, tels la pierre et le bois. Un parc d’hébertisme y a été récemment bonifié. L’hiver, le terrain compte 11.6 km de ski de fond et 6.4 km de sentier de raquette. Et comble de bonheur, les chiens sont autorisés !
Une offre de loisirs en ajustement constant
À travers de multiples tâches, le défi plus soutenu de monsieur Croteau réside dans le développement d’une offre de loisirs récréative, communautaire et de plein-air qui soit intéressante et adaptée au statut particulier notre municipalité, à mi-chemin entre l’identité pure d’un petit village et d’une extension de l’étalement urbain de Saint-Jérôme. L’équilibre recherché repose sur le respect du désir de quiétude de certains citoyens et le besoin de services variés des autres, le tout dans une implication citoyenne et multigénérationnelle. Une formule gagnante semble toutefois se dessiner : rendre disponibles des lieux plaisants et sécuritaires pour que les gens créent leurs loisirs à leur rythme, sans nécessairement proposer systématiquement l’encadrement des activités.