Dans la série chanson, The Lost Fingers nous présentait le 16 décembre au Théâtre Gilles-Vigneault, son album Christmas Caravan. À l’approche de la fête de Noël, le groupe tout vêtu de dorure et entouré de palmiers nous offrait un voyage festif, avec des chansons traditionnelles mais revisitées à leur rythme.
La formation The Lost Fingers
En 2006, le groupe est à l’origine formé de trois musiciens et actuellement, le quatuor est composé des guitaristes Byron Mykaloff et François Rioux, du contrebassiste Alex Morissette et de Valérie Amyot au chant. La chanteuse fait partie du band depuis 2014 et sa présence, son timbre de voix ne font qu’accentuer leur popularité déjà bien établie. Avec leur expérience de la scène et leur passion pour la musique, ils nous ont facilement entraînés vers leur sonorité unique.
Un périple musical aux couleurs des îles
Les trois musiciens complètement costumés d’or, la scène avec des palmiers comme toile de fond, nous invitaient à les accompagner dans un monde musical hautement coloré. Incluant le charme de Valérie vêtue de noir et d’or et sa voix cristalline, le public s’est laissé guider vers : White Christmas, Frosty the Snowman, Mele Kalikimaka, The Christmas, Feliz Navidad, The River et bien d’autres titres servis à la manière The Lost Fingers… c’est-à-dire parfois de façon sophistiquée, jazzée, mais toujours fort originale et unique, ce qui est bien apprécié des spectateurs. Ces interprétations se retrouvent sur cet album sorti en novembre 2016. Suite au grand succès de ce dernier, le band récidive et produit Coconut Christmas sortie en novembre.
De la fantaisie et plus encore
Lors du spectacle, Valérie présente les chansons qui suivront en complicité avec ses 3 compagnons, et souvent avec humour, relatant quelques anecdotes reliées à ces mélodies. Quant à Byron, il se transforme en Elvis Presley le temps de nous livrer Blue Christmas. Quand le groupe nous chante Mele Kalikimaka de manière « a capella », la salle est conquise. Leur version fort originale de Last Christmas, du regretté George Michaël, a su rappeler de beaux souvenirs chez l’auditoire, tout comme `Zat you, Santa Claus ? de Louis Armstrong servi à la sauce Lost Fingers. Ils nous ont aussi offert New Year’s Day de U2, qu’ils aiment beaucoup, même si ce n’est pas une chanson traditionnelle du temps des Fêtes.
Et c’est en passant par Auld Lang Syne (Ce n’est qu’un au revoir) que l’on se dirige vers la fin du spectacle, sans oublier l’incontournable C’est Dans l’Temps du Jour de l’An. Puisque nous en étions à dix jours avant Noël, ils ne pouvaient pas nous quitter sans nous offrir en guise de cadeau Pump Up the Jam, leur succès tiré de l’album « Lost in the 80’s » sorti en 2008 et vendu à plus de 200 000 copies. À en juger par la participation des gens dans la salle, ce fut très apprécié. Afin de poursuivre dans la magie du temps des Fêtes, une rencontre et prise de photos étaient possibles avec les très sympathiques membres de The Lost Fingers, un band « en or »!
Pour infos : www.theatregillesvigneault.com