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Église de Saint-Hippolyte Réfection des verrières et des portes

 

Mon église, cœur culturel de ma communauté, j’y tiens! Les membres du Conseil de fabrique sont heureux de l’annonce de la ministre Sonia Bélanger. Celle-ci s’est faite la porte-parole du ministère de la Culture et des Communications qui annonce une subvention accordée de 122 500 $ pour la réfection majeure des verrières protectrices des vitraux de l’église de Saint-Hippolyte.

Protéger et valoriser un patrimoine aussi culturel que social

« Nous protégeons plus qu’un bien religieux, soulignait lors de l’annonce de cette subvention Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications. La préservation de ce lieu de culte constitue également la protection d’un héritage culturel et social. L’église est au cœur de la vie communautaire. Elle constitue une mémoire collective qui garde vivants des savoir-faire ancestraux qui font rayonner l’histoire de la communauté hippolytoise. » Présente, Sonia Bélanger, députée de Prévost, ministre responsable des Ainés et ministre délégué à la santé, rappelait que « préserver la pérennité de cet immeuble assure également la vitalité et l’identité de la vie communautaire déjà très active de Saint-Hippolyte ».

Appui du maire Yves Dagenais, comme président d’honneur

Du côté de la municipalité, le maire Yves Dagenais accepte volontiers de poursuivre ses efforts comme président d’honneur afin « d’unifier nos énergies aux paliers de gouvernements de mobiliser les entreprises de chez nous, les citoyens et les paroissiens travaillant de concert pour la conservation de ce patrimoine religieux, lieu de fierté, d’originalité, d’utilité et de beauté

 

3e campagne de financement

Pour les membres du Conseil de fabrique, cette subvention amorce une 3e campagne de financement pour la conservation et la préservation de l’église de Saint-Hippolyte. « Nous en sommes heureux, partage Gilles Ducharme, grand maître d’œuvre des campagnes de financement. Paroissiens, citoyens, commerçants, entrepreneurs et les différents paliers de gouvernement sont heureusement au rendez-vous. Le bilan de santé que nous avons présenté il y a quelques années au Conseil du Patrimoine religieux démontrait un urgent besoin d’agir. »

Toiture et maçonnerie, deux campagnes successives

Dès juillet 2020, une campagne de financement a été mise en place, forte d’une première subvention reçue. Grâce à cet ap

pui financier de la population, nous avons effectué la réfection urgente de la toiture. Puis, avec l’obtention d’une seconde subvention et l’appui de tous, nous avons effectué des travaux de maçonnerie, de protection des vitraux circulaires et un urgent changement du système de chauffage, à l’église et au presbytère.

Dîmes et dons : l’église c’est l’identité d’une communauté!

Cette troisième campagne vise à protéger des biens culturels d’une grande valeur artistique. Si aujourd’hui, l’église de Saint-Hippolyte peut s’enorgueillir de ces richesses artistiques et patrimoniales, c’est grâce à la contribution indéfectible des citoyens par la dîme et des dons. Bien que la fréquentation religieuse ait diminué, l’église reste le lieu identitaire de la communauté municipale. Y contribuer annuellement par le paiement de la dîme et des dons confirme notre appartenance. L’église est plus qu’un bâtiment, c’est l’identité d’une communauté!

Des verrières vieilles de 90 ans

Nos recherches indiquent que les verrières actuelles qui protègent les vitraux furent installées en 1933, au moment de la construction de l’église. L’église jouissait alors d’une luminosité remarquable lors des journées ensoleillées. L’architecture audacieuse Art déco choisie, offrant d’immenses ouvertures sans ajout de double fenêtre en hiver, défiait pourtant la difficulté du chauffage d’un grand bâtiment. Il était prévu que des vitraux y seraient ajoutés. L’installation de ceux-ci, réalisée progressivement de 1937 à 1942, s’est fait grâce aux dons de généreux paroissiens, villégiateurs et amis de la municipalité. Mais depuis, ils n’ont fait l’objet d’aucun entretien particulier. Ce sera, sans doute, notre prochaine quête de préservation de ce lieu patrimonial.