BÉNÉVOLE au Journal Le Sentier…

Pourquoi ?
Il n’est si facile de répondre à une telle question. Pourquoi, il y a près de trente ans, j’ai joint l’équipe des journalistes au Journal le Sentier de Saint-Hippolyte?

 

Si je vous réponds à partir de mon mode de fonctionnement habituel, chez moi, tout part d’un élan! Un élan qui s’allume la plupart du temps quand je rencontre un possible bonheur de croissance de découvertes. Quand les valeurs terrains goûtent l’humain, je suis toujours remuée, interpellée! J’ai le goût de contribuer. Et le Journal que je tenais dans mes mains à chaque mois était vivant et la communauté aussi.

 


Besoin de faire partie de…

Étant donné que je n’habitais Saint-Hippolyte que les étés et les fins de semaine, je me sentais un peu comme un arbre déraciné. Je dirais plutôt, un peu tout le temps, assoiffée de faire partie intégrante de cet espace nature que j’adore plus que tout. Je prenais des nouvelles de la communauté sans n’y appartenir vraiment. Ainsi, Faire partie des journalistes me donnerait l’occasion d’aller vers les gens de chez nous et de les connaître… Cela contribuerait à tisser mon lien d’appartenance et d’attachement à Saint-Hippolyte.

 

Je me souviens encore de ma nervosité quand j’ai rencontré… Michèle Châteauvert et Nicole Chauvin du C.A.  Je n’y allais pas avec un talent d’écriture, ni avec tant de choses que ça à dire, ni un dévouement en tête, mais le goût de faire partie de ma communauté… Le Journal Le Sentier m’a acceptée. Un vrai bonheur depuis le jour Un. Un bonheur que je goûte encore!

 

 

Récoltes plus qu’abondantes
Je suis arrivée au Journal Le Sentier par besoins et par élans…, et j’y suis restée toutes ces années par satisfaction et sentiment d’accomplissement. À ce jour, mon implication au Journal représente, avant tout, la rencontre de bénévoles qui ont traversé le temps à grands coups de générosité, d’investissements, de talents, de persévérance, de respect, de luttes, de traversées houleuses, de moyens précaires, d’innovations et d’excellence: ils ont donné une réelle Vie au Journal.

 

Faire partie de Vous, équipe exceptionnelle, communauté merveilleuse, a concrètement enrichi ma vie. Écrire, rencontrer des gens, donner à penser, informer, faire découvrir, éveiller à de nouvelles réalités, interpeller, rendre visibles les espaces invisibles de certaines réussites humaines a été le fil conducteur de ma participation comme journaliste et chroniqueuse.

 

Il est où le bonheur…  (Titre de ma dernière chronique)

 

Aujourd’hui, quand je pense à mon implication au Journal Le Sentier et à mes rencontres avec la communauté de Saint-Hippolyte, j’affirme que mon bonheur se traduit ainsi :
J’ai de la chance. Vous m’avez accueillie.
Grâce à Vous, j’ai grandi.
Grâce à chacune de mes rencontres avec vous, j’ai ajouté un brin d’humanité à ma vie.
Merci.

 

 

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